Le complexe hydroélectrique de Beauharnois-Les Cèdres compte une trentaine d’ouvrages tels que barrages, digues et ouvrages régulateurs, construits entre 1911 et 1971. Ces derniers contribuent encore aujourd’hui à réguler les eaux du fleuve Saint-Laurent afin de permettre la navigation sur la Voie Maritime du Saint-Laurent et la production hydroélectrique aux centrales des Cèdres et de Beauharnois.
Investigations par des cordistes sur les équipements de mécanique lourde (vannes, poutrelles et pièces encastrées). Crédit photo : Hydro-Québec
Le complexe hydroélectrique de Beauharnois-Les Cèdres compte une trentaine d’ouvrages tels que barrages, digues et ouvrages régulateurs, construits entre 1911 et 1971. Ces derniers contribuent encore aujourd’hui à réguler les eaux du fleuve Saint-Laurent afin de permettre la navigation sur la Voie Maritime du Saint-Laurent et la production hydroélectrique aux centrales des Cèdres et de Beauharnois.
Grâce à son emplacement à proximité du réseau montréalais et des marchés ontarien et américain d’exportation d’électricité, la cinquième centrale du Québec pour la puissance installée, joue un rôle stratégique pour Hydro-Québec
C’est donc dans le souci de prévenir les travaux avant qu’ils ne surviennent que Hydro-Québec investigue et collecte des données. Pour la réalisation de ces études, outre les équipes d’Hydro-Québec, plusieurs cabinets d’ingénierie, laboratoires et entrepreneurs spécialisés sont également mis à contribution. Des ingénieurs, techniciens et spécialistes en structures, en mécanique lourde, en appareillage électrique, en géologie, en géotechnique, en matériaux, en environnement et en santé-sécurité encadrent ces activités.
« Afin d’assurer la pérennité de nos ouvrages, nous les investiguons et les étudions pour déterminer quels travaux seront requis dans le futur pour redonner une durée de vie de plusieurs décennies à l’ensemble du complexe hydroélectrique », explique Louis-Philippe Caron, Chef – Projets des installations de production.
Études environnementales
Dans le cadre de ses investigations, Hydro-Québec documente les éléments du milieu naturel, Notamment, la faune aquatique et semi-aquatique, milieux humides, zones d’érosion, accumulations de débris ligneux. Ainsi, les experts procèdent aux inventaires de la qualité de l’eau et des sédiments, du milieu aquatique, de l’herpétofaune (rainette faux-grillon, couleuvres, anoures et tortues). Également, aux inventaires de l’avifaune et forestier.
Précisons que les inventaires du potentiel archéologique, les inventaires des éléments sensibles, l’inventaire du paysage et les inventaires patrimoniaux sont également effectués.
Les installations
Le complexe regroupe deux centrales, soit la centrale de Beauharnois et la centrale des Cèdres, ainsi que neuf ouvrages de contrôle : du Coteau-1, du Coteau-2, du Coteau-3, du Coteau-4, de l’Île-Juillet-1, de l’île-Juillet-2, de Saint-Timothée, de la Pointe-du-Buisson et de Pointe-des-Cascades. Il compte également les digues du canal de Beauharnois, d’une longueur de plus de 50 km.
Source : Hydro-Québec