L’UPA de la Montérégie accueille favorablement la volonté du gouvernement de relancer l’économie du Québec et rappelle la nécessité de continuer à protéger le territoire agricole afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire de la population québécoise.
Considérée comme le garde-manger du Québec, la Montérégie génère à elle seule 35 % de la production agricole totale de la province. La grande majorité de ses sols affichent une productivité et un rendement agronomiques exceptionnels. De plus, la rareté des terres agricoles [moins de 2 % du territoire québécois] et leur caractère non renouvelable leur confèrent une importance considérable.
« La crise de la COVID-19 l’a démontrée : l’agriculture est un secteur stratégique de notre économie, affirme le président de l’UPA de la Montérégie Christian St-Jacques. Il faut, par conséquent, déployer tous les moyens pour protéger notre garde-manger collectif. Réaliser de nouveaux projets au détriment du territoire agricole serait un manque de cohérence. »
Pour M. St-Jacques, l’étalement urbain lié à la proximité avec Montréal menace l’agriculture tous les jours. « La relance économique accélérée du Québec doit absolument se réaliser dans une perspective de développement durable, en protégeant notre patrimoine agricole, dit-il. Aucun dédommagement financier ne pourrait compenser justement les préjudices individuels et surtout collectifs occasionnés par la destruction de terres cultivables. »
Rappelons que l’UPA de la Montérégie représente 12 000 agricultrices et agriculteurs. Les 6 800 fermes de son territoire créent de la richesse localement et assurent l’occupation dynamique du territoire rural. L’agriculture génère en Montérégie 82 500 emplois bien rémunérés dans le secteur bioalimentaire.