Les Jardins Glenelm : une microferme familiale qui voit grand | VIVA MÉDIA Skip to main content

Située au cœur d’un boisé de la Municipalité d’Elgin dans le Haut-Saint-Laurent, la ferme biologique Glenelm, propriété de Ian Ward et sa femme Sarah Rennie, propose des fruits et des légumes de qualité aux gens de la région.

Crédit photo : Mathis Denis

Depuis plus de 7 ans, les Ward-Rennie sont propriétaires d’un terrain semi-boisé qu’ils ont converti en microferme biologique. Ian, explique ce qu’il l’a poussé à se lancer dans l’aventure.

« J’ai toujours aimé la nature et être proche de celle-ci, indique M. Ward. Ma femme et moi voulions une ferme qui produit des fruits et des légumes frais qui sont goûteux. Nous ne voulions pas de légumes d’épicerie, sans saveur. »

 

C’est pourquoi la ferme compte plus de 40 espèces de fruits et légumes. On dénombre près de 30 variétés de tomates qui poussent sous les serres de la propriété.

La ferme a des variétés de légumes ainsi que de fruits ancestrales qui offrent une expérience visuelle et gustative renouvelée.

 

Exportation de saveurs

Les Jardins Glenelm font profiter de leurs récoltes aux gens de la région. En effet, les fruits et légumes sont apportés aux marchés locaux d’Huntingdon les mercredis et celui de Salaberry-de-Valleyfield les jeudis.

Certains produits sont vendus à l’unité, mais la grande partie de la marchandise est destinée aux paniers champêtres. Ian Ward explique que les gens de la région peuvent s’inscrire sur leur site internet et commander des paniers de produits frais de la ferme, afin de compléter leur panier d’épicerie.

« Nous sommes très flexibles, par rapport au contenu du panier champêtre, mentionne le propriétaire. Nous donnons environ sept produits par commande, alors nous discutons avec les clients pour savoir ce qu’il leur reste à la maison pour éviter d’en remettre dans le panier. Nous voulons réduire le gaspillage alimentaire, le plus possible. »

 

Être créative et biologique

La certification biologique vient avec des demandes claires et restrictions. Il n’est pas permis d’utiliser des engrais chimiques ni des pesticides. Les propriétaires de la microferme ont dû faire preuve d’ingéniosité.

M. Ward explique que la pose de toiles noires sur le sol durant deux semaines suffit à tuer toutes les mauvaises herbes. Par la suite, la terre est prête à accueillir les semences.

« Nous laissons des parties de notre ferme en friche, durant deux ans, afin de redonner à la terre des nutriments essentiels à la pousse des produits végétaux, affirme-t-il. En ce moment, une parcelle de terre est en friche depuis deux ans avec des trèfles et du seigle. Cela apporte beaucoup de souplesse et de nutriments à la terre. Les racines des trèfles peuvent descendre jusqu’à 10 pieds sous terre! »

Le couple dispose d’un rotoculteur qui aide à désherber et à faire les monticules de terre. Le reste du travail est fait à la main à l’huile de coude.

 

Autonomie alimentaire

L’entreprise dispose de quelques serres qui servent à étirer le temps de pousse de certains légumes. Ian Ward aimerait bien avoir du chauffage d’appoint dans ses serres, afin de faire pousser des légumes à longueur d’année.

« Avec la crise de la Covid-19, le Québec s’est rendu compte qu’il n’est pas autonome au niveau alimentaire. Le gouvernement a lancé un programme pour l’autonomie alimentaire. Si nous sommes qualifiés, nous ferons pousser nos légumes toute l’année au grand plaisir de nos clients. »

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