Tout comme les humains, les chevaux devraient tous pouvoir jouir d’une retraite digne de ce nom. Ceci est possible pour certaines bêtes, et ce, grâce à l’organisme Une histoire de chevaux, situé sur le chemin Murphy à Vaudreuil-Dorion.
Maximus est âgé de 25 ans. En âge humain, cela représente 75 ans. Il est ici accompagné de Mike Grenier, directeur général de l’organisme. (Photo Steve Sauvé)
Pourquoi ne pas profiter du beau temps? Après tout, c’est la retraite. (Photo Steve Sauvé)
Mike Grenier et Marie-Claude Gauthier n’hésitent pas à consacrer plusieurs heures par semaine de façon bénévole afin de faire la différence dans la vie des chevaux du refuge. (Photo Steve Sauvé)
Le refuge Une histoire de chevaux permet à 12 chevaux de vivre une retraite bien méritée. Que ce soit après avoir œuvré dans le domaine touristique (calèche) en foresterie, à la suite d’une blessure ou bien en raison d’une condition plus précaire, chacun des chevaux de l’organisme a sa propre histoire. Toutefois, un point les réunit. Ils finiront leurs jours en recevant de l’amour, des soins et même, en se faisant cajoler.
Maximus et Freddy
Fondée à titre d’organisme au printemps 2013, Une histoire de chevaux vient d’accueillir Maximus et Freddy, deux chevaux qui ont travaillé de nombreuses années à promener les touristes à bord d’une calèche.
« Nous en sommes à 8 chevaux que nous avons accueillis qui ont des passés en lien avec la promenade en calèche, explique Mike Grenier, directeur général de l’organisme Une histoire de chevaux. Nous venons d’accueillir Maximus qui est âgé de 25 ans et Freddy qui lui a 10 ans. »
Dociles et heureux
L’adaptation des chevaux va bien. « Ce sont des chevaux qui sont habitués aux contacts avec les humains. Il n’y a aucun souci à se faire. Avant d’accepter d’accueillir une nouvelle bête, nous rencontrons toujours le propriétaire et nous faisons une entrevue complète. Il faut comprendre que nos chevaux ne sont jamais montés. Ils sont ici pour la retraite et ils ne sont pas disponibles pour l’adoption », expose M. Grenier.
« Notre programme Expérience Une histoire de chevaux (EUHC) cible à promouvoir la sensibilisation et le support aux humains par le contacte avec nos chevaux secourus », -Mike Grenier, directeur général d’Une histoire de chevaux.
Puisqu’il est question d’un organisme sans but lucratif, Une histoire de chevaux repose en partie sur la réussite de campagnes caritatives, de dons et d’un engagement important de ses bénévoles.
« Notre équipe est composée de 90 bénévoles. Ces gens jouent un rôle important dans la vie quotidienne de nos chevaux. Même si une personne n’a pas d’expérience avec un cheval, nous travaillerons avec. Nous donnons aussi des formations afin que nos bénévoles développent des connaissances. Certains vont aussi participer à l’entretien et à l’entretien des bâtiments, aux courses de foin, aux collectes de fonds ou aux activités quotidiennes de nos repas trois fois, et ce, 365 jours par année. »
Agrandissement Une histoire de chevaux projette un agrandissement. Marie-Claude Gauthier, chargée du comité d’adoption et de secours, fait savoir que des discussions ont lieu pour l’aménagement d’une écurie pouvant accueillir jusqu’à 40 chevaux.
« Nous souhaitons croitre, dit Mme Gauthier. C’est un besoin réel. Les gens nous voient comme un refuge 5 étoiles. Donc, nous recevons des demandes chaque semaine. Présentement, nous disposons d’un terrain de 5 acres, mais il y a une possibilité pour nous de louer un terrain beaucoup plus grand qui est situé en face de notre organisme. »
Une histoire de chevaux ouvre ses portes tous les samedis de mars à novembre de 14 h à 16 h pour des visites ouvertes à tous. Il est également possible de devenir membre de l’organisme au coût de 25 $ par année. « À ce moment, le membre peut devenir bénévole et avoir accès à certains événements », conclut Mike Grenier. SITE WEB : AHTRESCUE.ORG
