Selon une nouvelle enquête de l’Association canadienne des automobilistes (CAA), un quart des jeunes Canadiens de 18-34 ans auraient déjà conduit après avoir consommé ou été passagers d’un conducteur gelé, une statistique démontrant la nécessité d’accroître la sensibilisation du public.
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D’après cette même enquête, les jeunes Canadiens sont nombreux (86 %) à savoir qu’il est important de prévoir d’autres moyens de rentrer à la maison (service de raccompagnement, taxi, chauffeur désigné, etc.) lorsqu’ils consomment de l’alcool, mais ils sont beaucoup moins conscientisés à l’importance d’en faire autant quand ils prennent du cannabis (70 %).
En tout, ce sont 26 % des jeunes Canadiens, plus exactement, qui disent avoir déjà conduit gelés ou être embarqués avec un conducteur ayant récemment consommé du cannabis.
« Les résultats de cette enquête sur les attitudes et perceptions révèlent un manque de sensibilisation », reconnaît Jeff Walker, gestionnaire stratégique principal de la CAA. Si vous consommez du cannabis pendant les Fêtes, ne conduisez pas. Prévoyez d’autres moyens de rentrer chez vous, comme vous le feriez pour l’alcool. »
Bien que la recherche ait prouvé le contraire, certains jeunes sont encore portés à penser que le cannabis n’altère en rien leurs facultés de conduite.
« Les effets du cannabis et de l’alcool sur la conduite diffèrent peut-être, mais le résultat est le même : les réflexes s’en trouvent ralentis, ce qui risque d’entraîner des accidents, voire des décès », ajoute Jeff Walker.
La CAA tient à apporter sa contribution dans ce dossier en diffusant régulièrement des campagnes de sensibilisation, en finançant des études sur les effets du cannabis sur la conduite, ainsi qu’en travaillant avec le gouvernement pour veiller à ce que les forces de l’ordre disposent des ressources nécessaires pour lutter contre le cannabis au volant.
Cette nouvelle enquête de la CAA repose sur un sondage qui a été mené du 27 novembre au 4 décembre 2019 auprès de plus de 1 517 Canadiens. Un échantillon probabiliste de même taille aurait conduit à une marge d’erreur de ± 2,5 %, 19 fois sur 20.