La lumière est éteinte pour Solargise à Salaberry-de-Valleyfield | VIVA MÉDIA Skip to main content

Annoncée dans un premier temps comme un investissement de près d’un milliard de dollars, c’est finalement une entreprise avec des difficultés à obtenir du financement qui ne s’installera pas à Salaberry-de-Valleyfield. L’histoire Solargise et Salaberry-de-Valleyfield prend finalement fin.

Annoncé en 2018 comme un projet de près d’un milliard et qualifié par le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, comme le plus important développement économique de la ville depuis 1960, voilà que Solargise ne s’implantera pas dans la région telle que l’avait annoncé VIVA Média en 2019. (Photothèque)

L’entreprise Solargise aura fait parler d’elle pour de mauvaises raisons à Salaberry-de-Valleyfield. En septembre 2018, la Ville annonçait l’implantation prochaine de l’entreprise. On parlait alors d’un investissement total de 950 M$.

Un an plus tard, la Voix Régionale annonçait que l’entreprise qui se spécialise dans les panneaux solaires ne disposait pas des sommes nécessaires pour s’implanter dans la Capitale régionale du Suroît. Devant cette nouvelle, l’administration municipale de Salaberry-de-Valleyfield a confirmé qu’un rendez-vous était fixé avec un notaire pour la vente du terrain. Le 29 novembre dernier, le maire Miguel Lemieux et Raj Basu président exécutif et fondateur de Solargise, annonçaient qu’une entente était signée pour l’acquisition d’un terrain de 350 000 pieds carrés sur lequel serait érigé un premier bâtiment de 180 000 pieds carrés. Cependant, il a été annoncé que l’investissement de Solargise était revu à la baisse, passant de 950 M$ à 100 M$ et permettait la création de 180 emplois.

Le jeudi 20 août dernier, la Voix Régionale a appris que l’entreprise Solargise ne venait finalement pas s’établir à Salaberry-de-Valleyfield. Donc, Solargise confirme les soupçons émis par la Voix Régionale en août 2019. Le Journal annonçait que l’entreprise britannique ne disposait pas des fonds nécessaires et qu’elle n’en était pas à ces premières annonces d’investissements qui n’ont jamais eu lieu dans quelques pays.

Ce n’est pas la première fois que Solargise tourne le dos à une ville

En 2018, l’entreprise anglaise avait des discussions avec la Ville de Montréal pour un projet de 2.3G$ qui devait créer jusqu’à 1000 emplois. Mais, Solargise n’a jamais été en mesure de s’entendre avec l’administration municipale de Montréal. À l’époque Solargise restait vague sur la constitution de son projet et la directrice du service développement économique de Montréal, Véronique Doucet, avait qualifié dans les médias le projet de Solargise comme étant un projet complexe et peu profitable.

Position du maire Lemieux

Invité à commenter la tournure des événements, le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, indique que la Ville fera le point cet automne puisque la dernière entente signée donnait à Solargise un an pour amorcer la construction
Nous avons convenu de faire le point cet automne, car et nous avons eu depuis une pandémie et une récession mondiale, dit le maire Lemieux. Il s’agit d’un terrain qui demeure néanmoins très convoité, alors nous souhaitons du mouvement rapidement. Il y a une effervescence présentement dans le parc industriel qui fait que nous sommes sollicités pour tous nos principaux terrains. Nous aurons donc un portrait clair dès cet automne pour la suite des choses. »

Steve Sauvé

Journaliste

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