Accusé d’homicide involontaire, la cause de Deyver Andres Aguilar Céspedes, était de retour au palais de justice de Salaberry-de-Valleyfield la semaine du 19 février.
Il est reproché à Deyver Andres Aguilar Céspedes, d’avoir causé la mort de son voisin, Maxime Bélanger. (Photo Steve Sauvé)
Le 21 juin 2020, il est reproché à Deyver Andres Aguilar Céspedes, d’avoir causé à Vaudreuil-Dorion, la mort de son voisin, Maxime Bélanger, un père de famille qui habitait avec sa mère dans la résidence qui est située à l’arrière de celle de l’accusé.
Le vendredi 24 février, la mère de la victime est venue à la barre afin d’expliquer le déroulement de la journée où le drame s’est déroulé. La dame a expliqué au juge Bertrand Saint-Arnaud qu’elle avait passé la journée dans sa cour avec son fils à procéder au montage d’un gazebo. Or, dans la cour arrière de la sienne, Deyver Andres Aguilar Céspedes organisait une fête. D’ailleurs, elle a souligné que depuis l’achat de la propriété par l’accusé, que la quiétude du voisinage s’était détériorée puisque les fêtes se succédaient régulièrement.
« En 2016, j’ai demandé à l’accusé de respecter le voisinage, explique la témoin. Il m’a répondu que l’été est synonyme de soleil et d’amis. Qu’il n’arrêtera pas et que de toute façon, il restera là plus longtemps que moi en faisant référence à mon âge. »
Les policiers ainsi que la patrouille municipale de Vaudreuil-Dorion auraient été appelés à quelques reprises par la mère et la victime afin d’intervenir. Cependant, l’avocat en défense, Me Alexandre Paradis a précisé qu’aucun signalement n’a été retenu.
Fait à signaler, à la suite d’une plainte non retenue, Maxime Bélanger avait sorti à l’extérieur de sa résidence des boites de son afin de faire jouer de la musique forte dans le but d’importuner son voisin.
Le jour où Maxime Bélanger a perdu la vie, la fête a commencé vers 10 h 30 au domicile de l’accusé. La mère explique qu’elle est rentrée chez elle vers 20 h et son fils vers 20 h 30. Elle confirme qu’elle est allée au lit vers 21 h 30 et qu’elle a été réveillée par les policiers peu après minuit pour lui indiquer que son fils avait été transféré dans un centre hospitalier.
La policière Julie Beauchamps, qui a répondu à l’appel pour une chicane entre voisins, est également venue expliquer à la Cour le déroulement de son intervention. Mme Beauchamps a confirmé qu’à son arrivée, l’accusé était en possession d’un couteau et qu’un bâton de baseball se trouvait au sol à proximité de la main droite de la victime.
À l’hôpital, où le décès de Maxime Bélanger a été constaté, le personnel médical a retrouvé dans ses poches, un exacto.
Un technicien en scène de crime de la Sûreté du Québec a également commencé à témoigner.
Le procès se poursuit le lundi 24 avril.