Coupable de conduite dangereuse en lien avec un délit de fuite survenu à L’Île-Perrot le 29 janvier 2019, Éric Flynn a reçu sa sentence le mercredi 18 décembre au palais de justice de Valleyfield.
Le juge Bertrand St-Arnaud a condamné Éric Flynn à 100 heures de travaux compensatoires à exécuter dans un délai de 15 mois, à une période de probation de 2 ans ainsi que d’une interdiction de conduite de 2 ans.
Fait particulier, le magistrat n’a retenu aucune des deux suggestions de sentence proposées. En poursuite, Me Cynthia Perreault avait proposé une peine de 3 à 6 mois de détention alors qu’en défense, Me Constantin Kyriakidis avait exposé au tribunal la possibilité que son client puisse bénéficier d’une absolution conditionnelle.
Les faits
Éric Flynn a expliqué pendant son procès qu’il souffre d’un problème visuel important et qu’il ne s’est pas aperçu qu’il avait frappé de plein fouet un piéton alors qu’il était au volant d’un Jeep Patriot. L’ancien préventionniste du Service de sécurité incendie de L’Île-Perrot, qui était au moment des faits en arrêt de travail, a affirmé devant le juge qu’il croyait avoir heurté la bordure d’un trottoir plutôt qu’un piéton.
Lors d’une ancienne comparution, la procureure du Directeur des poursuites criminelles et pénales a expliqué qu’Éric Flynn n’avait pas le droit de conduire lors des événements. Que son permis de conduire était restreint pour une raison médicale.
Questionné à sa sortie de la salle, l’avocat de l’accusé a fait savoir qu’il comptait examiner avec minutie la décision du juge St-Arnaud et qu’il n’écarte pas d’aller en appel de celle-ci.
Pour sa part, Me Cynthia Perreault se dit en accord avec la décision du juge puisque des travaux compensatoires sont une alternative à la détention et que cela respecte la fourchette des peines applicables.
