Ceux qui aiment visiter à deux roues savent qu’un voyage à vélo peut devenir un cauchemar si notre corps ne peut pas suivre la cadence. Ce n’est pas une raison de se priver de monter sur la selle de notre bicyclette cet été, et explorer ce que notre coin de pays a de meilleur à offrir.
Depuis deux ans, je suis tombé en amour avec les vélos que l’entreprise québécoise Vélec m’a prêtés. Pourquoi j’aime autant ces vélos? Parce qu’ils pédalent (presque) à notre place!
Les vélos électriques sont monnaie courante au Japon et dans plusieurs pays du monde, mais sont encore méconnus par chez nous. Pourtant, quiconque en fait l’essai tombe en amour sur le champ avec ces « bécanes » du bonheur!
Deux coups de pédales, et on est envahi par un rare sentiment de liberté.
Que ce soit pour de longs trajets, ou simplement parce qu’on n’aime pas arriver au travail en grandes sueurs, on n’a pas besoin d’être un aîné pour adopter le vélo électrique. On peut pédaler beaucoup, ou pas du tout, mais on a toujours le sentiment d’avoir le vent dans le dos.
Plusieurs marques de vélos électriques sont disponibles, mais j’apprécie beaucoup les Vélec pour plusieurs raisons.
Esthétiquement, ils sont quelque part entre les Bixis et le vélo standard, et n’attirent pas les regards sur le fait qu’on fait un peu du « bicik de paresseux ». Leur conception est faite chez nous, et son assemblage, en Chine. J’ai roulé avec le modèle pliable pendant plus de 1000 kilomètres, et il entre sans difficulté dans le coffre ma petite voiture à hayon! Ceux qui font du camping trouveront ça bien pratique.
Le moteur-roue du Vélec est silencieux, puissant, écologique, et, contrairement à un scooter, il n’y a pas de frais annuels pour rouler en vélo électrique. Pas d’assurance, pas de permis, juste un bon casque, et on est prêts à filer à 32 km à l’heure sur la Route Verte et visiter le Québec!