J’étais de retour à Cuba, après 4 ans sans mettre les pieds dans l’île des Antilles la plus populaire auprès des Québécois. Tellement populaire que, lorsqu’on vous sert en français, c’est avec un accent de par chez nous qu’on le fait. « Voulez-vous keck chose avec votre cerveza? ». Pour le dépaysement, on repassera!
J’avais passé plus d’un mois à voyager d’une côte à l’autre de Cuba en 2011, et je me demandais dans quel état je retrouverais le pays, compte tenu du climat diplomatique qui se réchauffe avec la Maison-Blanche. Finalement, si peu de choses ont changé.
Certes, l’Internet y est étonnamment plus rapide que dans mes souvenirs (il faut par contre toujours s’acquérir d’une carte payable à l’heure pour y accéder), et le circuit touristique y est plus rodé que jamais. Mais la lenteur, la désorganisation et le service parfois désincarné sont toujours au rendez-vous.
Cayo Santa Maria
J’ai passé la semaine à l’Hotel Playa Cayo Santa Maria qui a été construit il n’y a que cinq ans, mais dont les installations témoignent d’un manque d’entretien, et du passage frénétique des touristes sur-tout Canadiens (nettement majoritaire en cette chaude période du mois de mai).
Visiblement, l’attrait pour Cayo Santa Maria ne s’essouffle pas, quand on voit les vols quasi quotidiens faire la navette avec Montréal, même au printemps. C’est pas étonnant, puisqu’on y trouve l’une des plus belles plages, sinon LA plus belle des Antilles.
Du sable fin, l’absence d’algue, des vagues amusantes, mais pas trop fortes. Le cayo insulaire séparé de la côte par 48 kilomètres de ponts et de jetée a tout le potentiel d’attirer les visiteurs puisque le rapport qualité-prix est adéquat, pour ceux qui cherchent une formule « tout-compris » dans le bas de la fourchette de prix. On aimerait plus de choix de nourriture, plus d’attention sur la salubrité au buffet, et une organisation générale plus rigoureuse, mais tout ça est vite oublié par les amateurs de bronzette au soleil!