Quand un triathlonien remonte la pente | VIVA MÉDIA Skip to main content

Un jeune homme de Vaudreuil-Dorion, Xavier Grenier Talavera, âgé de 23 ans, participe à des compétitions de triathlon de niveau international.

Xavier Grenier Talavera en pleine compétition (Photothèque)

Il faut d’abord savoir que le triathlon est composé de trois disciplines soit la course, la natation et le cyclisme. Xavier a commencé à l’âge de 8 ans. Si au début, il pratiquait plusieurs sports différents. « La première course à laquelle j’ai participé, je suis arrivé premier…, mais on n’était que deux coureurs », raconte Xavier en riant. Ce dernier a joué au soccer, au hockey et c’est justement lorsqu’il pratiquait ce sport que ce dernier a entendu parler du triathlon puisqu’il a rencontré quelqu’un qui faisait partie du club Tri-O-Lacs, un organisme regroupant notamment des athlètes de Vaudreuil-Soulanges.

Depuis ce temps, Xavier se range toujours dans les meilleurs et à 18 ans, il participe à ses premiers championnats du monde. « Cela demande beaucoup d’entraînement et on doit s’exiler vers le sud afin de bénéficier de bonnes conditions d’entraînement et pour être le plus compétitif possible. Il faut éviter l’hiver », mentionne Xavier qui étudie à temps partiel en commerce et qui fait une majeure en comptabilité à l’Université Concordia. Au cours de la saison estivale, la plupart des compétitions se déroulent en Europe. On parle d’une vingtaine par année environ. « Je dirais que je suis parti six mois par année pour faire de la compétition », de dire celui qui a compétitionné sur tous les continents sauf l’Afrique.

Écouter son corps

Au cours de la dernière année, le triathlonien Xavier Grenier Talavera a connu un passage à vide au point où il a même pensé abandonner la compétition. « L’année 2017 a été spéciale. J’ai dû composer avec un cas sévère de surentraînement. Certains pourraient appeler cela un burn-out. Ton corps t’envoie des signaux, tu te dois de les écouter, autrement tout peut lâcher. J’ai dû arrêter pendant 6 mois. Il a fallu me refaire une santé. J’ai repris l’entraînement, mais je récupère lentement. C’est typique de ce sport, d’ailleurs, car à la base, le triathlon est un sport qui se développe sur le long terme », explique Xavier, qui, pour se hisser parmi les tops, doit consacrer entre 20 à 30 heures par semaine à l’entraînement.

De bons résultats, Xavier en a eu plusieurs. Il a notamment été champion panaméricain au distance et au sprint (vélo) et a pris le 9e rang au Championnat du monde U-23. Ce qu’il aurait à améliorer? « Certainement la course à pied », de répondre spontanément Xavier.

Ce qui est important pour lui, c’est de trouver un bon équilibre, être bien entouré et être plus attentif aux signaux que son corps peut lui envoyer. « Il faut être capable de détecter si cela penche plus d’un côté que de l’autre. C’est ça qui est le plus difficile », affirme-t-il en conclusion.

Stéphane Fortier

Journaliste

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