Le secteur de Vaudreuil-Soulanges connaît une hausse fulgurante des ventes immobilière résidentielles en février.
La Chambre immobilière du Grand Montréal publiait récemment les statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.
Ainsi, 4 081 ventes résidentielles ont été conclues au cours du mois de février 2018, ce qui représente une augmentation de 5 % par rapport à la même période l’an dernier. Il s’agit d’une 36e hausse consécutive et également du meilleur mois de février depuis 2012.
Variation des ventes par secteurs
- Sur le plan géographique, cinq des six grands secteurs de la métropole ont enregistré une hausse des ventes résidentielles le mois dernier, Laval étant l’exception à la règle avec un repli de 3 %.
- Le secteur de Vaudreuil-Soulanges s’est particulièrement distingué avec une croissance de 21 % des ventes.
- Les secteurs de la Rive-Sud (+10 %), de Saint-Jean-sur-Richelieu (+7 %) et de l’Île de Montréal (+5 %) ont également présenté des augmentations importantes, alors que la hausse du nombre de transactions s’est avérée plus modeste sur la Rive-Nord (+2 %).
Statistiques par catégories de propriétés
- Comme ce fut le cas lors de 21 des 24 derniers mois, c’est la copropriété qui a affiché la plus forte croissance des ventes, grâce à un bond de 14 % en février.
- Les maisons unifamiliales et les plex de 2 à 5 logements ont quant à eux enregistré des augmentations plus timides, soit de 1 % et de 3 %, respectivement.
Au chapitre des prix
- À l’échelle de la RMR, le prix médian des maisons unifamiliales s’est établi à 310 000 $ en février, soit 6 % de plus qu’un an plus tôt.
- Du côté de la copropriété, le prix médian a crû de 5 %, alors que la moitié des unités ont été vendues à plus de 250 000 $.
- Le prix médian des plex a quant à lui augmenté de 1 % par rapport à février 2017, atteignant 481 500 $.
« L’accélération de la hausse des prix est le résultat direct de conditions du marché qui sont de plus en plus serrées, elles-mêmes attribuables à un recul de l’offre de propriétés à vendre », souligne Mathieu Cousineau, président du conseil d’administration de la CIGM.