29 212 transactions immobilières ont été réalisées au Québec d’avril à juin 2019. Ceci représente un record, toutes périodes trimestrielles confondues depuis le troisième trimestre 2005, et une progression de 8 % par rapport au deuxième trimestre de 2018. Ce nombre porte à 20 le nombre de trimestres consécutifs de croissance de l’activité sur le marché résidentiel québécois.
Toutes les catégories de propriétés ont enregistré des hausses de ventes, mais la copropriété et les plex de deux à cinq logements se sont démarqués en faisant un bond de 14 % (7 253 transactions) et de 13 % (2 400 transactions), respectivement. Pour leur part, les maisons unifamiliales ont connu une notable augmentation de 6 % (19 410 transactions). Dans la région métropolitaine, le prix médiant des résidences vendues se situe à 340 000 $.
Sur le plan géographique, toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR) ont enregistré des hausses des ventes, celles de Trois-Rivières (+19 %), de Saguenay (+17 %) et de Québec (+15 %) en tête, suivies par les régions de Gatineau (+10 %), de Montréal (+8 %) et de Sherbrooke (+4 %).
Plusieurs centres urbains de plus petite taille ont également connu un deuxième trimestre exceptionnel au chapitre des ventes, notamment les agglomérations de Sept-Îles (+36 %), de Saint-Sauveur (+20 %), de Val-d’Or (+19 %) et de Rivière-du-Loup (+18 %).
Inscriptions en vigueur
La baisse tendancielle de l’offre s’est poursuivie pour un 14e trimestre consécutif. D’avril à juin, on a dénombré une moyenne de 59 343 propriétés à vendre au système Centris des courtiers immobiliers, soit 11 % de moins qu’à la même période en 2018. La diminution du nombre de propriétés à vendre depuis un an est particulièrement prononcée dans les RMR de Gatineau (-21 %) et de Montréal (-18 %).
« Les ventes culminent à un niveau jamais connu depuis 14 ans dans un contexte où, par ailleurs, les inscriptions en vigueur enregistrent leur 14e trimestre consécutif de baisse à une cadence moyenne retranchant 10 % d’inventaire par trimestre, à l’échelle de la province, constate Charles Brant, directeur du Service d’analyse du marché de l’APCIQ. Le plus remarquable est que cette situation commence à se généraliser à de nombreuses RMR et agglomérations du Québec. »