Une résidente de L’Île-Perrot raconte l’état de sa demeure | VIVA MÉDIA Skip to main content

Colette Chénier, résidente de L’Île-Perrot, a été plus chanceuse qu’en 2017 du côté des inondations, malgré avoir été tout de même inondée d’un pied d’eau dans son sous-sol. La préparation a été vitale pour la mise sous contrôle de la situation. Visite d’une demeure inondée.

Présentement, il est très difficile de se rendre chez elle, voire impossible en voiture. Habitant sur la rue Auguste-Robert, le couple doit laisser leur voiture sur le Boulevard Perrot Nord. Posté à l’entrée du Boulevard, un gardien surveille les entrées et sorties, et avec raison, car les voitures circulent difficilement dans le secteur.
Le couple doit donc stationner leur voiture un peu plus loin pour retrouver leur domicile à la marche. L’accès est toujours impossible du côté de l’autre extrémité de la rue, à Terrasse-Vaudreuil.
Comme en 2017, la maison a encore été inondée en raison du drain français, mais les dommages ne sont pas aussi considérables. D’abord inondé d’un pied d’eau, le sous-sol a maintenant un peu moins de six pouces et demi d’eau. Le couple évalue la situation au quotidien en sortant l’eau avec six ou sept pompes.
Leur travail de préparation, en montant au rez-de-chaussée les articles avec des bacs, a été essentiel afin de ne pas perdre des meubles ou d’autres objets.
Elle ajoute que la Ville de L’Île-Perrot a aussi fait un travail rapide et remarquable pour boucher les égouts pluvieux.
« Comme je l’ai dit, tout était beaucoup mieux préparé qu’en 2017 », insiste-t-elle.
À l’époque, le couple avait perdu plusieurs meubles, en plus de plusieurs éléments de l’atelier de couture de Mme Chénier, lorsque le sous-sol avait été inondé de plus de quatre pieds d’eau. Une situation qu’elle ne voulait pas revivre cette année.
Et que pense-t-elle du plan gouvernemental de donner une compensation aux sinistrés afin de les encourager à se trouver une nouvelle niche?
« Mon mari serait totalement contre le fait de partir, parce qu’il est attaché à L’Île-Perrot, mais je pense que pour ma part, si je recevais la valeur exacte de la maison sur le marché, je n’hésiterai pas. Par contre, c’est évident qu’on n’aura jamais un aussi gros montant, et c’est évident, car ce sont les contribuables qui paient », envoie-t-elle.
Souhaitons bonne chance à Mme Chénier et son mari avec un retour à la normale le plus rapidement que possible.

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