Dimanche après-midi, le 28 avril, plusieurs parents ont exprimé leur mécontentement en lien avec la décision de la Comission scolaire des Trois-Lacs d’ouvrir les portes, malgré plusieurs secteurs qui sont actuellement touchés par la montée des eaux. Une pétition a d’ailleurs été mise en ligne et, en quelques heures, plus de 440 personnes ont apposé leur signature.
« La ville a demandé la participation de tous les citoyens avec les inondations… À ce que je sache, les élèves, les professeurs, le personnel de soutien des écoles sont aussi des citoyens. Pour moi, la décision aurait dû être très simple à prendre », a tonné Diane Morin, une résidente visiblement mécontente de la tournure des événements et signataire de la pétition.
Pour sa part, Jasmine Sharma, conseillère municipale pour le district 3 des Bâtisseurs de Vaudreuil-Dorion, a aussi signé le formulaire en ligne. Elle a accepté de partager son opinion en tant que mère de deux jeunes enfants allant à l’école Sainte-Madeleine, à Vaudreuil-Dorion.
Elle a décidé de ne pas envoyer ses enfants à l’école aujourd’hui et de travailler de la maison.
Et pourquoi? Selon elle, ce n’est pas tant pour une question « de danger pour les enfants ». Elle ne doute pas de la réflexion de la Commission scolaire sur l’ouverture des écoles.
Elle tient seulement à respecter l’avis des autorités locales et de la MRC demandant de limiter nos déplacements pour simplifier la tâche des municipalités qui travaillent actuellement sur le terrain.
« Avec la fermeture du pont Galipeault, ça l’a certainement eu un impact sur la circulation », ajoute-t-elle.
En tant que citoyenne de la municipalité qui est actuellement en état d’urgence, et maintenant prolongée pour les cinq prochains jours, Mme Sharma a décidé de suivre la recommandation et de « faire sa part ».
« Surtout pour la première journée. Tout le monde doit s’ajuster en conséquence », explique-t-elle.
Elle avançait l’idée de seulement ouvrir le service de garde pour les parents dans l’impossibilité de garder leur enfant à la maison.
L’équipe de VIVA média n’a malheureusement pas réussi à rejoindre la Commission scolaire des Trois-Lacs.