Êtes-vous bien protégés? | VIVA MÉDIA Skip to main content

Devant l’insuffisance de la couverture de l’assurance-emploi du gouvernement fédéral, la Coteaulacoise Ann Peterson suggère aux citoyens d’envisager le recours à une assurance privée. Qu’en est-il de l’offre sur le marché?

Mise au courant de la situation d’Ann Peterson, la Conseillère en sécurité financière pour Desjardins Sécurité financière Sonia Jolette s’est dit d’emblée au fait de cette réalité qui touche beaucoup de gens.

Dans un cas comme celui d’Ann, la spécialiste y va d’un conseil : « Pour une personne comme Ann, l’idéal aurait été d’avoir une assurance-invalidité, contractée auprès d’un assureur privé. Ce type de police permet à toutes personnes ayant un salaire et ne pouvant se rendre au travail de toucher jusqu’à 66 % de son revenu », dit-elle.

Selon Sonia Jolette, l’assurance-invalidité couvre un vaste éventail de limitations, de la maladie aux accidents. Il s’agit selon elle de la toute première assurance à envisager pour éviter les problématiques financières liées à la perte du salaire.

Différentes options

Qu’en est-il de l’assurance maladie grave? « Contrairement à l’assurance-invalidité, qui permet des prestations mensuelles, l’assurance-maladie grave est associée au versement d’un montant forfaitaire, un peu comme une assurance-vie. Il s’agit plutôt d’une police complémentaire à l’assurance-invalidité, ou à une assurance-emploi offerte par un employeur », laisse-t-elle savoir.

En effet, certains employeurs offrent une assurance-emploi, en cas de maladie. Sonia Jolette suggère de bien s’informer sur les détails et les modalités de la couverture. « Parfois, on ne s’attarde pas aux détails de la police, mais il peut y avoir des plafonds mensuels dans les versements. Il faut s’assurer de bien les connaître et évaluer si une assurance complémentaire serait souhaitable », explique-t-elle.
Et si un client cotise à une assurance, mais ne l’utilise jamais; perd-il la totalité des fonds investis? « Absolument pas! Différentes options existent pour récupérer un pourcentage de l’argent investi. Il faut donc le voir comme une façon d’effectuer un placement », souligne la conseillère.

L’importance de s’informer

Sachant qu’un important pourcentage du rétablissement d’un malade relève de l’ordre psychologique, mieux vaut s’assurer la tranquillité d’esprit en cas de maladie, pense la spécialiste.

« J’encourage les gens à s’intéresser à la question, et à évaluer leur situation. Quelle serait votre situation financière en cas de perte de revenu? Soyez à l’aise de consulter les experts; ils sont en mesure de vous conseiller et de vous bâtir une protection sur mesure », conclut-elle.

Stéphanie Lacroix

Journaliste

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