Originaire de Vaudreuil-Dorion et résidente de Pincourt, Émilie Léger connaît une année exceptionnelle. Après de nombreux efforts et de grands sacrifices, elle voit ses œuvres exposées à New York.
Pour la résidente de Pincourt, c’est une année très créative. En plus de son deuxième enfant et d’un troisième en cours pour 2019, elle développe son art et connaît de nouvelles et grandes opportunités.
« J’ai commencé à explorer les techniques numériques au Cégep en arts et lettres. J’ai toujours fait de la peinture à temps perdu, mais en découvrant les programmes de traitement d’images, j’ai vu que je pouvais évoluer dans ce domaine-là. Je me suis alors dirigé vers le design graphique pour finalement étudier en histoire de l’art », dit l’artiste.
Un parcours plutôt complet pour une artiste d’à peine 31 ans qui œuvre dans le milieu artistique depuis environ 10 ans.
En effet, comme si cela n’était pas suffisant pour la jeune maman et artiste, elle continue des études de deuxième cycle en gestion de projets créatifs.
Un rêve devenu réalité
« J’avoue que c’est un rêve de vivre ainsi de mon art. J’en vis à temps plein depuis environ trois ans. En réalité, j’ai la chance d’avoir beaucoup de contrats en édition pour des couvertures de livres. Cependant, il faut aussi savoir que j’ai dû déployer beaucoup d’efforts pour arriver à ces résultats. Il fallait faire beaucoup de réseautage et travailler souvent de soir et de nuit pour y arriver », ajoute Émilie, avec une voix qui rend bien l’écho de ces moments de fatigue et de sacrifices.
Pour Émilie, il s’agit d’une première représentation à l’international. Elle a déjà participé à une collaboration d’artistes à Puerto Vallarta, sans pouvoir s’y rendre, mais c’est une première de voir ses œuvres exposées comme artiste solo. Elle y voit une opportunité unique. Elle espère que cela lui permettra de développer un nouveau réseau de connaissances à New York et à l’international.
« C’est une ouverture dans un grand marché. Malheureusement, le monde artistique au Québec est très petit. Très fermé et très sélectif. Pour vivre de l’art, il faut savoir se diversifier. Savoir accepter des mandats pas seulement au Québec, mais à l’international. S’ouvrir et offrir des services même du côté commercial », ajoute Émilie.
Ses oeuvres à la Galerie 104
Quelques-unes de ses œuvres sont donc maintenant exposées à la galerie 104 qui est située dans le quartier SoHo de New York. Elles y sont en exclusivité. Sa technique consiste en un amalgame de photographie, de textures peintes à l’acrylique ou l’aquarelle à la main et de peinture numérique. Elles sont ensuite imprimées sur canevas et montées sur faux-cadre. Elles sont limitées à un tirage sur toile chacune.
D’autres de ses œuvres y seront ajoutées dans les prochaines semaines et pour l’artiste de la région, ce sera une occasion de pouvoir prendre part aux diverses expositions qui sont à venir.
Il est possible de visiter virtuellement le musée et d’y voir les œuvres d’Émilie Léger. – www.gallery104.com