Ma place chez Desjardins
C’est avec cet oxymore que Sophie Le Houillier* résume le cheminement professionnel qui l’a amenée à faire sa place chez Desjardins. Si rien ne la prédestinait au monde des finances personnelles, la principale intéressée ne se verrait nulle part ailleurs.
Photo : L’Art de Capter – Josiane Farand
Sophie Le Houillier, conseillère en finances personnelles, a le verbe facile. Ses 10 années d’expérience professionnelle dans le service à la clientèle y sont certainement pour beaucoup.
Sa transition vers le monde de la finance semble s’être faite, elle aussi, sous le signe de la facilité. Elle raconte : « Après 10 ans dans un autre secteur, j’étais prête pour de nouveaux défis. Je désirais occuper un emploi où j’allais me sentir stimulée en tout temps. »
Un impondérable lui a donné l’occasion d’approfondir sa réflexion et les possibilités. « J’ai effectué un retour au travail après un congé de maternité pendant la période de confinement liée à la pandémie de COVID-19. Je me suis retrouvée en télétravail avec beaucoup de temps pour réfléchir. C’est à ce moment que le monde financier m’a intéressé. C’est un secteur dynamique et en constant mouvement. Ça paraissait parfait pour ma recherche de nouveaux défis stimulants », explique la jeune femme.
Cette volonté de se surpasser bien en elle, Sophie postule chez Desjardins. La caisse l’embauche comme conseillère en finances personnelles. C’était il y a 14 mois.
Il est important de rappeler que Sophie n’avait alors aucune formation en finances.
Formation et support
La conseillère est bachelière par cumul en intervention auprès des jeunes. Ce n’est toutefois pas ce diplôme qui explique pourquoi les gestionnaires du Centre de services de Coteau-du-Lac ont vu en Sophie ce qu’il faut pour qu’elle devienne conseillère en finances personnelles.
« Les défis ne me font pas peur et les gestionnaires ont décidé de me faire confiance avec ce poste. La confiance est d’ailleurs une partie importante de l’ADN du Mouvement Desjardins. Les employés ont la latitude pour se démarquer », renchérit-elle.
Cette confiance vient accompagnée d’un support organisationnel fort. En effet, après une formation de six mois, Sophie compte aujourd’hui encore sur un appui personnalisé.
« Je voulais des défis et je suis servie, lance-t-elle en riant. Chaque membre est différent; on doit s’y adapter. C’est très motivant de vivre ça au quotidien. Je crois que mon expérience en service à la clientèle et mon énergie me permettent de me démarquer, de faire ma place. Ça me confirme que la volonté peut mener loin. »
Plonger
Ce désir de profiter de ses talents individuels pour faire une différence anime certainement Sophie. Selon elle, Desjardins est un endroit de choix pour le manifester. Elle est d’ailleurs convaincue que son expérience peut être reproduite. « Il y a cinq ans, si on m’avait dit que je travaillerais dans une caisse aujourd’hui, j’aurais probablement pouffé de rire, lâche-t-elle. Desjardins est très vaste et avant-gardiste en matière d’intégration des nouvelles technologies. La dernière année m’a montré qu’il est possible pour quelqu’un animé d’un désir de faire une différence peut y faire sa place. Il suffit de faire le saut. »
Sophie Le Houillier est convaincue que son expérience démontre autre chose. Elle conclut : « Je sais que je ne suis pas la seule à ne pas avoir été comblée par son emploi après avoir terminé mes études. On ne doit pas se sentir comme si on avait échoué ou perdu son temps. Rien n’est jamais perdu. Cette situation ne doit pas être vue comme la fin et des opportunités vont toujours se présenter. C’est la preuve qu’il ne faut jamais dire jamais quand vient le temps de trouver sa voie. »
*Représentante en épargne collective pour Desjardins Cabinet de services financiers inc.
Source : Christopher Chartier-Jacques