Laurence Legault* : à pas de géant | VIVA MÉDIA Skip to main content

Ma place chez
Desjardins

Laurence Legault ne marche pas; elle court. À l’école comme au travail, elle met les bouchées doubles. Au fil des dernières années, elle a su profiter des occasions qui se présentaient à elle pour propulser son cheminement.

Photo L’Art de Capter – Josiane Farand

Embauchée comme caissière quelques semaines seulement avant la fuite des données personnelles dans le Mouvement Desjardins en 2019, Laurence a dû faire face à la musique. Elle en est toutefois sortie grandie. Elle se souvient : « Comme caissière, j’avais comme mandat de répondre aux questions et aux appréhensions des membres. Je devais aussi les accompagner avec les différents outils mis en place pour les protéger. Les gestionnaires de mon centre de service ont constaté mon aisance avec les gens. J’ai donc été promue agente à l’accueil deux mois après mon embauche. » Soulignons qu’elle avait 18 ans à l’époque.

La progression de la jeune femme passe alors en vitesse supérieure. En effet, elle obtient une autre promotion à la fin de l’année en devenant agente – Service aux membres. Un an plus tard, elle décroche son poste actuel de conseillère en finances personnelles.

Ce cheminement éclair doit être mis en perspective avec la façon dont Laurence a décroché son emploi en premier lieu. « C’est arrivé un peu par hasard. J’ai soumis ma candidature pour recevoir une bourse d’études dans le cadre du Concours des bourses Desjardins. On pouvait cocher une case pour signaler notre intérêt de travailler au sein du mouvement. Je l’ai cochée. Je n’ai pas gagné de bourse, mais j’ai gagné un emploi », lance-t-elle, un sourire dans la voix.

Pas de bourse, pas de problème

Ne pas recevoir de bourse n’a pas empêché Laurence de consacrer toute son énergie à ses études. Résultat : elle complètera en décembre prochain un baccalauréat en finances aux Hautes études commerciales (HEC). Le tout en conservant son emploi au centre de service de L’Île-Perrot.

« J’ai trois jours de cours par semaine. Je me réserve une journée pour rencontrer les membres. Une autre journée est consacrée aux études et aux travaux. Quand mon horaire scolaire est moins chargé, je peux consacrer quelques heures à des tâches cléricales. Ça me permet de maximiser mes journées dédiées aux rencontres », explique la jeune femme.

Elle souligne du même souffle la compréhension et le support qu’elle reçoit de ses gestionnaires. Elle a, en effet, le loisir de moduler son horaire au gré de ses sessions universitaires pour prendre plus de temps pour étudier.

Toujours plus loin

Aujourd’hui âgée de 22 ans, Laurence n’a certainement pas atteint son sommet personnel. Elle a toutefois ciblé ce qui la passionne : l’éducation financière. « Ça m’intéresse beaucoup! Je suis toujours en train d’en parler. Que ce soit avec mon copain, ma famille ou mes amis, j’y reviens toujours », lâche-t-elle en même temps qu’un rire.

Malgré la vitesse de sa progression chez Desjardins et ses réussites scolaires, elle démontre une humilité désarmante lorsqu’interrogée sur ses plans à moyen terme. Elle ne cache pas son intérêt pour un poste de gestion, mais elle n’a aucune idée du moment où elle s’en sentira prête.

Pour la petite histoire, Laurence a pu boucler une boucle récemment. En effet, elle a eu le mandat d’animer une remise de bourses Desjardins. » C’était une belle expérience. C’était aussi une occasion spéciale pour moi qui aie simplement coché la bonne case », conclut avec sagesse la conseillère en finances personnelles et future bachelière des HEC.

*Représentante en épargne collective pour Desjardins Cabinet de services financiers inc.

Texte : Christopher Chartier-Jacques

Mélanie Calvé

Journaliste

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