Desjardins : un monde de possibilités. Angélique Mukantwali, conseillère en finances personnelles | VIVA MÉDIA Skip to main content

Angélique Mukantwali vibre au même diapason que la Caisse Desjardins de Vaudreuil-Soulanges. C’est un changement notable pour celle qui ne connaissait pas la différence entre cette coopérative et les autres institutions financières il y a moins de 10 ans!

Alors que le vert logo de Desjardins fait partie du paysage depuis la tendre enfance de nombreux Québécois, Angélique n’avait aucun attachement avec le Mouvement Desjardins et sa distinction coopérative en arrivant du Rwanda en 2008. « Je voulais travailler en comptabilité et en finances. En 2014, j’ai donc soumis ma candidature à plusieurs banques et à la Caisse Desjardins. Pour moi, c’était une banque comme une autre. Quand j’ai été appelée pour une entrevue, j’ai fait des recherches sur la coopérative. J’ai vite compris que ce n’était pas une “banque” », se remémore la dynamique jeune femme.

C’est ainsi qu’elle a amorcé son fulgurant parcours au sein du Mouvement. Embauchée originalement dans une autre caisse Desjardins sur l’île de Montréal, elle travaille présentement à la Caisse de Vaudreuil-Soulanges.

Avec ambition, elle a gravi les échelons. De caissière à agentes aux services financiers, puis conseillère pour le volet jeunesse et, par la suite, conseillère en finances personnelles. Le temps de reprendre son souffle, elle ajoute, un sourire dans la voix : « Je viens tout juste d’avoir une nouvelle promotion! »

Acharnement et dévouement

Ce n’est pas la première fois qu’Angélique récolte le fruit de son engagement. Dans les années qui ont suivi son arrivée au Québec et son embauche chez Desjardins, elle a effectué un retour aux études. Elle explique : « Au Rwanda, j’ai obtenu une licence en comptabilité. C’est l’équivalent d’un baccalauréat. En arrivant au Québec, j’ai pu faire reconnaître ma formation et on m’a décerné un baccalauréat en administration des affaires. On m’a cependant indiqué que pour travailler en comptabilité, je devais passer les examens des ordres comptables. Trouvant le parcours un peu long, j’ai opté pour la finance ». Elle ajoute, comme si c’était un détail, qu’elle avait déjà à ce moment deux enfants en jeunes âges.

Avec cette formation en poche et son énergie débordante, Angélique a tous les outils en mains pour faire sa place.

Des femmes à l’avant-scène

Angélique, de toute évidence, n’a besoin de personne pour croître au sein du Mouvement. Elle admet toutefois avoir été inspirée par des modèles inattendu(e)s pour elle. « Au Rwanda, le monde bancaire et financier est masculin, souligne-t-elle. On n’y voit pas de femmes dans des rôles stratégiques à l’époque. Chez Desjardins c’est complètement l’opposé. Presque tous mes gestionnaires sont ou ont été des femmes. En travaillant chez Desjardins et en voyant toutes ces femmes dans des postes-clés je me suis dit “Wow, une femme peut travailler ici et avancer”. Ç’a été une grande source de motivation. C’est aussi sécurisant. »

La jeune femme a aussi été exposée à un modèle féminin très fort tout près d’elle. En effet, sa mère a été la première femme du Rwanda nommée directrice d’une succursale de la Banque nationale du Rwanda.

Famille et flexibilité

Le transfert vers la Caisse de Vaudreuil-Soulanges était motivé pour des raisons familiales. Elle poursuit : « Nous voulions acheter une propriété et nous avons déménagé aux Coteaux. Les maisons étaient abordables dans la région, à l’époque (rires). J’ai pu facilement être transférée entre les centres de services. C’est ça qui est bien de travailler pour Desjardins : c’est une grosse institution, mais elle est partout. Ça permet beaucoup de flexibilité sur le territoire. Comme employés, on est partout chez soi, comme une grande famille. »

D’un autre côté, elle a été surprise de la diversité culturelle qu’elle a trouvée à la Caisse de Vaudreuil-Soulanges. En effet, elle est loin, aujourd’hui d’être la seule femme noire à travailler dans l’un ou l’autre des centres de services. Cette connexion de la Caisse avec les différentes communautés sur le territoire est un fondement, selon Angélique, de sa distinction coopérative.

Distinction coopérative

« On ne doit pas se mettre la tête dans le sable : les autres institutions financières donnent à des causes. Cependant, il n’y a que Desjardins qui aide réellement sur le terrain, dans les communautés. Mes enfants jouent au soccer et mon employeur appuie l’organisation chaque année. Desjardins est là », commente la conseillère.

Pour elle, ce genre d’aide directe issue de la distinction coopérative de Desjardins est particulièrement puissante pour les Québécois d’immigration récente. Elle donne d’ailleurs en exemple les bourses d’études Desjardins et la contribution financière de la coopérative à l’ouverture d’un régime enregistré d’épargne-études.
« L’école ouvre les possibilités et Desjardins agit en ce sens », lance-t-elle. Angélique conclut : « Les actions concrètes de la Caisse me rendent très fière d’y travailler. Elle donne des opportunités de croître à tout le monde. Ensemble, nous faisons par la suite grandir la communauté. C’est tout le monde qui y gagne. »

Christopher Chartier-Jacques

VIVA média

Entreprise de presse et de communication

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