Mylène Paulin a passé les deux dernières décennies à gravir les échelons au sein d’une entreprise de restauration. Est alors arrivé le confinement lié à la COVID-19. Sans surprise, ç’a été une opportunité de remise en question pour la femme dans la jeune quarantaine. « Naturellement, tout a changé. Je voulais faire autre chose et professionnellement, j’étais à la croisée des chemins. Une question me trottait dans la tête : “Après 20 ans dans le domaine de la restauration, où allais-je passer les 20 prochaines années de ma carrière?” », explique celle qui occupe désormais le poste d’agente, services financiers – clientèle au centre de services de Rigaud de la Caisse Desjardins.
Mme Mylène Paulin
Photo L’Art de Capter – Josiane Farand
Devant autant d’incertitudes, la professionnelle avait cependant établi certaines lignes directrices pour la suite des choses. Elle poursuit : « Je ne voulais pas changer pour changer. Je cherchais un emploi où je pourrais m’épanouir à long terme. Je cherchais aussi une entreprise québécoise établie. J’étais à la recherche de stabilité. Desjardins est entré dans ma vie. »
Une progression à toute allure
Mylène fait partie de l’équipe de Desjardins depuis un peu plus d’un an. Elle a été en mesure rapidement de s’imposer comme une incontournable.
Elle raconte son parcours en toute candeur. Après avoir fait ses études collégiales en administration, elle n’a jamais travaillé dans ce domaine. Elle n’avait aussi aucune expérience dans le domaine de la finance. Elle détenait, par contre, un atout clé. « Dans mon emploi antérieur, je me suis spécialisée dans le service à la clientèle, souligne-t-elle. C’est un savoir-faire qui se transpose très bien dans mes fonctions actuelles. »
Son aisance avec les membres n’est pas passée inaperçue. Après quelques mois comme caissière, elle est promue agente, services aux membres. Puis, en mai dernier, elle obtient le poste qu’elle occupe aujourd’hui.
« C’est une des forces du Mouvement Desjardins. Les gestionnaires reconnaissent le potentiel et les capacités des membres de l’équipe. Ils vont nous aider à maximiser nos forces. C’est motivant pour le travailleur, mais c’est aussi gagnant pour les membres comme pour toute l’organisation », explique Mylène.
Elle signale d’ailleurs qu’elle était incertaine et nerveuse à l’idée d’amorcer son emploi de caissière. Elle raconte que le directeur du centre de services a alors pris le temps de l’appeler pour l’encourager et l’appuyer. « On ne voit pas ça partout et ça démontre à quel point Desjardins est un employeur humain », résume-t-elle.
Reconnaissance en chaîne
Mylène Paulin affirme aujourd’hui se sentir privilégiée d’avoir pu faire sa place chez Desjardins. La reconnaissance de son travail la rend fière et engagée.
« Mon saut chez Desjardins était anxiogène après plus de 20 ans au sein de la même entreprise. Je sais aujourd’hui que j’ai pris la bonne décision, lance Mylène. Je suis reconnaissante d’avoir décroché ce travail et d’avoir amélioré les conditions de travail. Ce changement m’a apporté que des avantages positifs. »
Son engouement, comme le veut l’expression, fait des petits. Le fils de Mylène a 19 ans. Il est aux premières loges pour constater les effets bénéfiques du changement de carrière de sa mère. « Il a été lui-même embauché pour un travail à temps partiel pendant qu’il termine ses études », souligne-t-elle, non sans fierté.
Il est assez clair que Mylène Paulin n’a pas fait un saut dans le vide.
Texte écrit par Christopher Chartier-Jacques