Isolement. École à la maison. Papier de toilette. Éternuements. En quelques semaines, des mots très anodins se sont soudainement retrouvés lourds d’une forte charge émotionnelle. Le poids de beaucoup de peurs, d’incompréhensions, d’appréhensions.
Et vous? Vous gérez ça comment?
Je pourrai même commencer par vous demander : vous ressentez-ça comment? Je ne vous parle pas de symptômes respiratoires là, mais bien d’émotions. Saviez-vous que les émotions partent du corps? Qu’elles se ressentent physiquement avant même d’être analysées par le cerveau? Souvent quand on est aux prises avec une émotion forte, on en devient conscient, très vite. C’est un poids sur le dos, une tension dans les épaules, un mal de tête ou tout autre signe du corps qui s’exprime. Gérer ses pensées, écouter son corps n’est pas juste une possibilité dans ce que nous traversons en ce moment : c’est une nécessité. Être positif, rester calme, c’est important, mais ça s’apprend! Et l’école ne donne pas de «cours de pensées». La positivité commence par le respect de ce que vous ressentez et de comment vous vivez les profonds changements à laquelle la planète fait face.
Quelques petits trucs efficaces pour gérer ses pensées :
Restez actif : il est primordial de bouger, de bien se nourrir et de garder des heures de sommeil saines. Un corps débalancé et privé de bons aliments va être plus sujet aux maladies… exactement ce qu’on ne souhaite pas voir arriver. Vous allez être plus attiré par le gras et le sucre. C’est normal en temps de stress et c’est tout ce qu’il faudrait éviter.
Décollez-vous des nouvelles : choisissez un ou deux moments par jour où consulter les informations et c’est tout. Ensuite, posez le téléphone. Débranchez facebook. Et n’écoutez pas les «on-dits». Choisissez une source d’actualités reconnue pour son sérieux et sa pertinence et gardez la.
Rappelez-vous : ça va passer. Je sais, c’est facile à dire là, de même. Mais c’est un fait : rien n’est éternel. Tout change. Et le coronavirus aussi. Prenez du recul sur vos pensées. C’est une passe difficile, mais elle va passer.
En conclusion, la pensée, c’est un peu comme la nourriture. Vous pouvez choisir de vous préparer un bon repas, avec des aliments choisis, que vous allez apprécier ou vous pouvez céder à la restauration rapide, au «junk-food». Laissez ses pensées aller, ne pas en prendre soin et se laisser influencer par le stress qui nous entourent… c’est un peu comme de manger du fast-food à tous les repas! Le feriez-vous vraiment?
Prenez soin de vous, et bon appétit!
Julie Habart
Collaboratrice spéciale
Coach certifié, Hypnologue et Préparatrice Mentale