Afin d’améliorer l’accessibilité des soins, Québec vient de présenter un projet pour réglementer la télésanté. Par la même occasion, le ministre de la Santé, Christian Dubé admet qu’il souhaite pérenniser ce service qui facilite l’accès aux médecins de famille et aux médecins spécialistes.
Service mis de l’avant durant la pandémie et qui permet de rendre accessibles, à distance, des services traditionnellement offerts dans les milieux de services de santé et de services sociaux, la télésanté semble de plus en plus populaire. C’est pourquoi le ministre Dubé souhaite établir des balises claires. Selon le ministre, l’encadrement de la télésanté aura plusieurs effets bénéfiques. En plus de maintenir l’accès aux services virtuels de santé, ce service permet d’éviter certains délais de traitement et plus d’offrir une plus grande flexibilité pour les patients, tout en s’assurant que ces derniers soient vus en personne lorsque c’est nécessaire.
Québec souhaite par ce règlement à ce que tous les professionnels de la santé puissent utiliser davantage la télésanté, en ayant des balises bien définies, afin de bien répondre aux besoins des patients.
Ainsi, le projet de règlement permet :de décrire les situations où une visite en présence est nécessaire, de préciser les modalités liées au consentement aux soins à distance et d’établir l’obligation de mettre en place une procédure en cas de problèmes technologiques.
« La pandémie a donné lieu à l’apparition de la télésanté dans la vie des Québécois et Québécoises, mentionne le ministre de la Santé, Christian Dubé. Nous devons reconnaître qu’elle fait partie des beaux succès que nous avons connus. Comme nous nous y sommes engagés dans le Plan santé, nous devons moderniser notre réseau et en faciliter l’accès. Il est clair qu’en ce sens, la télémédecine fait partie des solutions à mettre en place. Ce règlement permettra de pérenniser cette pratique novatrice, avec des balises bien définies, afin de bien répondre aux besoins des Québécois et Québécoises. »
Le règlement, lorsqu’il sera en vigueur, s’appliquera aux professionnels qui exercent en établissement. Par conséquent, ils pourront offrir des services à distance, ainsi qu’à ceux et celles qui offrent des services assurés par la Régie de l’assurance maladie du Québec.