Avec le confinement et la fermeture des frontières, les gens essaient du mieux qu’ils le peuvent, de se trouver des activités en plein air et de se ressourcer en nature. Certains pays européens ont des politiques d’accès à la nature qui permet de contrer ce problème.
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Avec le confinement et la fermeture des frontières, les gens essaient du mieux qu’ils le peuvent, de se trouver des activités en plein air et de se ressourcer en nature. Certains pays européens ont des politiques d’accès à la nature qui permet de contrer ce problème.
Datant du Moyen-Âge, l’allemansrätt, le libre accès à la nature, est un droit inscrit dans la constitution suédoise. Celui-ci permet à toute personne qui est sur le territoire suédois de se promener sur les terres qu’elles soient publiques ou privées. Une phrase tirée du site internet du ministère du Tourisme suédois montre bien la portée de ce droit et comment ils le publicisent;
« Nous avons mis tout le pays sur Airbnb. » (Traduction libre de l’anglais)
En plus d’avoir accès, les adeptes de nature peuvent camper sur les lieux, à condition d’être le plus discret possible pour les propriétaires. Ce droit donne aussi la possibilité aux randonneurs de se baigner, cueillir de petits fruits et des champignons ainsi que faire des feux de camp.
Cependant, les règles de civismes sont de mise afin que tous puissent en profiter. Les feux de camp sont permis à condition que les branches qui sont utilisées soient déjà tombées au sol. De plus, les randonneurs se doivent de ramasser tous leurs déchets avant de quitter les lieux.
Avec un grand territoire vierge et sauvage comme la Suède, la question peut se poser si un droit à la nature devait être discuté par nos parlementaires.
Étienne, un adepte de randonnée, pratique de manière illégale le libre accès à la nature depuis plusieurs années.
« Je vais dans des forêts et des sentiers privés depuis des années, lance-t-il. Avec les grands espaces que l’on a au Canada, on devrait pouvoir s’aventurer où l’on veut. »
Il note cependant une tendance à ne pas respecter les règles au pays qui pourrait compromettre les chances d’avoir un accès à la nature.
« Avec ce qu’on a vu en Gaspésie l’année passée, je vois mal les gens respecter les propriétés d’autrui », conclut Étienne.