Le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) assure avoir à cœur de protéger tant les usagers que les employés. D’ailleurs, selon la direction, plusieurs actions sont réalisées pour prévenir et mieux agir.
Les violences verbales et physiques, auxquelles sont exposées les travailleurs du domaine de la santé sont réelles. Malheureusement, cette réalité est chose courante et du côté du CISSSMO, on assure qu’il peut arriver des situations de violence envers les employés pour diverses raisons : conditions physiques et mentales de l’usager, environnement physique, etc.
« Plusieurs actions sont réalisées pour prévenir et mieux agir dans ces contextes, explique Mélissa Gilbert, agente d’information aux communications externes au CISSSMO. En juin 2016, nous avons mis en place une politique et une procédure pour faire la promotion de la civilité et la prévention du harcèlement et de la violence en milieu de travail. Elle s’applique tant aux employés qu’aux usagers. Nous mettons beaucoup d’effort à promouvoir le respect mutuel à travers l’établissement. Nous nous engageons à prendre les moyens à notre disposition pour offrir à tous un milieu sain et sécuritaire. »
Divers moyens et mesures ont déjà été mis en place pour améliorer la sécurité des intervenants : formation des employés et des gestionnaires. Des équipements de protection individuelle sont aussi disponibles. Ceux-ci sont adaptés et offerts dans les milieux où le comportement des usagers les nécessite, notamment dans les résidences pour clientèle présentant des troubles graves du comportement.
« Depuis janvier 2018, un comité paritaire en santé, sécurité et mieux-être au travail pour l’ensemble du CISSS de la Montérégie-Ouest est en fonction, indique Mme Gilbert. Ce comité est responsable d’émettre des recommandations pour des enjeux organisationnels en matière de santé et sécurité du travail. »
Il est important d’établir que la déclaration des événements accidentels qui surviennent au travail incluant les incivilités est obligatoire. « Nous encourageons dans notre organisation les déclarations de situations à risque et les événements avec consultation médicale afin de pouvoir déployer des mesures et des actions concrètes pour réduire les incidents dans notre organisation », conclut l’agente aux communications.
