Une déclaration du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, sur une possible pandémie du nouveau coronavirus fait craindre la pire. Le risque serait réel. Si la situation se confirme, le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest (CISSSMO) se dit prêt à faire face au nouveau coronavirus.
Des séances d’ajustement de masque ont été réalisées, permettant de former ou de renouveler la formation de plus de 300 employés dans des secteurs identifiés comme prioritaires. (Photothèque)
En ce moment, le CISSSMO est en mode surveillance et vigilance. La situation est prise au sérieux, et ce, même si aucun cas du nouveau coronavirus n’a été détecté au Québec pour l’instant, admet Jade St-Jean, conseillère-cadre aux communications externes, relations médias et ministérielles au CISSSMO.
« Le CISSS de la Montérégie-Ouest a procédé au renforcement des mesures déjà en place afin de pallier toute éventualité, indique Mme St-Jean. Depuis plusieurs semaines, un comité, piloté par la Coordination des mesures d’urgence et de la sécurité civile du CISSS de la Montérégie-Ouest, a été mis en place et des communications ont lieu sur une base régulière avec le ministère de la Santé et des Services sociaux et avec la santé publique régionale afin d’assurer un partage rapide de l’information. »
Apprendre du passé
Le réseau de la santé a déjà été dans l’obligation de composer avec des virus qui ont été particulièrement menaçants. Par conséquent, des protocoles ont jadis été développés. « Avec les expériences de préparation passées (grippe A (H1N1), SRAS, Ebola), soyez assuré que le réseau de la santé a développé des protocoles efficaces qui sont rapidement mis en place dans ce type de situation, mentionne Jade St-Jean. Des corridors de services ont été convenus et des protocoles et outils ont été partagés, notamment pour le triage. »
Le personnel des établissements de santé a également reçu des formations. Comme il est question d’intervenants de première ligne, il n’y a aucun risque à prendre ou encore des choses qui sont laissées au hasard.
« Des formations sont offertes au personnel, fait savoir Jade St-Jean. De plus, des séances d’ajustement de masque ont été réalisées, permettant de former ou de renouveler la formation de plus de 300 employés dans des secteurs identifiés comme prioritaires comme le personnel de l’urgence, des soins intensifs, de l’hygiène et salubrité, les médecins, les technologues en radiologie et les inhalothérapeutes. »
À titre informatif, MSSS collabore avec l’Agence de la santé publique du Canada et les services frontaliers. Des interventions sont implantées dans les aéroports du pays pour informer les voyageurs en provenance des zones à risque, des symptômes à surveiller ainsi que des procédures à suivre en cas de symptômes.
