Depuis environ une semaine, une drogue dangereuse circule sur le terrain de l’école secondaire de la Cité-des-Jeunes. Une série de surdoses inquiète les parents.
La mère d’une des victimes lance un cri d’appel. Ne cherchant pas à blâmer l’institution scolaire ni la Sûreté du Québec pour leur travail dans le dossier, elle se dit toutefois inquiète que des jeunes succombent encore à cette drogue.
Il s’agit du Xanax. Voilà ce que l’ont présente aux jeunes, une drogue qui fait partie de la famille des benzodiazépines. Habituellement, on l’utilise pour combattre la nervosité et l’anxiété. On l’emploie aussi pour aider à dormir, ainsi que pour d’autres indications. On peut sentir son action en moins d’une heure. Cependant, il s’agirait probablement de quelque chose de plus dangereux et la mère qui témoigne sous le couvert de l’anonymat, croit même qu’il pourrait s’agir du Fentanyl. En fait, le Xanax est une benzodiazépine utilisée pour traiter des cas d’anxiété et d’attaques de panique. Utilisée en combinaison avec de l’alcool, les effets de cette drogue peuvent être dévastateurs et même conduire les consommateurs à des états d’euphorie et de folie ainsi qu’à des pertes totales de connaissance. Le problème avec ces drogues en circulation est souvent les doses qui demeurent inconnues.
Une situation inquiétante
Depuis le début décembre, 5 jeunes, âgés entre 14 et 15 ans, se sont retrouvés à l’urgence. Les jeunes commencent par être confus, un état second de l’ordre de la démence et finalement tout le corps cède commençant par la chute du pouls cardiaque.
« La direction de l’école ainsi que la policière communautaire ont été mises au fait qu’en ce moment circule une drogue dangereuse et ils se disent inquiets. Par contre, malgré le fait que certains jeunes dénoncent les vendeurs, rien ne bouge concrètement », dit la mère alarmée par la situation.
La mère de la victime semble dire que les policiers lui ont confirmé le fait qu’en ce moment circule une mauvaise « batch dangereuse » et invite les jeunes à ne pas y toucher. Le père d’une autre victime confirme les faits et se dit préoccupé de cette situation qui est alarmante et troublante. Il se demande comment il est possible qu’un jeune puisse se procurer une telle substance à l’école. Tous deux touchés directement, les parents veulent des solutions rapides et efficaces.
Du côté de la Sûreté du Québec, la sergente Ingrid Asselin, responsable aux communications avec les médias, confirme que la situation est bien réelle.
Rappelons qu’en 2016, un jeune de L’Île-Perrot est décédé à la suite de la consommation d’un seul comprimé d’ecstasy. Vous pouvez relire l’article ici.