Rétrospective 2021: vétéran de la Seconde Guerre Mondiale et jovial centenaire | VIVA MÉDIA Skip to main content

C’était la fête le mois dernier au party de Noël de la Résidence pour personnes retraitées Chartwell Le Prescott à Vaudreuil-Dorion et pour cause.

L’ancien combattant Louis Sandler a célébré son 100e anniversaire de naissance en compagnie du maire de Vaudreuil-Dorion, Guy Pilon et du directeur général de la Résidence Chartwell Le Prescott, Stéphane Guy.

(Photothèque)

L’heure était aux célébrations pour souligner le 100e anniversaire du doyen de la place, Louis Sandler. Un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale, le centenaire né le 29 novembre 1921 était entouré de sa partenaire de vie, Joan Carroll Catherine, des 3 enfants et 8 petits-enfants de sa compagne ainsi que des dizaines d’amis de la résidence située sur la rue Émile-Bouchard.

Le maire réélu de Vaudreuil-Dorion, Guy Pilon s’est fait un devoir de participer aux festivités et il a remis la médaille d’honneur de la ville au Montréalais d’origine. A l’instar des autres personnes présentes, le premier magistrat a pu constater à quel point M. Sandler est un homme spécial.

« Vous allez pouvoir lui parler comme je peux discuter avec vous », avait prévenu le directeur général de la Résidence Chartwell Le Prescott, Stéphane Guy. Effectivement, lors d’une entrevue accordée à La Voix Régionale, Louis Sandler a fait toute une impression suscitée par une grande lucidité, un sens de l’humour contagieux et une présence d’esprit remarquable pour un homme qui compte une centaine de printemps.

Ému et surpris d’avoir reçu un tel hommage, M. Sandler a d’abord remercié sa partenaire d’exception (great partner), Joan, pour tout ce qu’elle fait pour lui. Interrogé à propos de ses souhaits pour le nouveau siècle de sa vie, le jovial centenaire a d’ailleurs répondu instinctivement : « Garder Joan ».

Comme plusieurs vétérans de guerre, M. Sandler a été peu loquace à propos de son vécu au Second Conflit Mondial en tant que membre des Forces armées canadiennes.  Un sergent à la tête d’une unité militaire armée, l’ancien combattant a passé trois ans sur le continent européen de 1942 à 1945 pour aider les alliés à accomplir leur mission.

Louis Sandler préfère parler des souvenirs triomphants de la fin de la guerre de 1939-45 et d’avoir traversé de nombreux pays de l’Europe, notamment la France, l’Angleterre, la Hollande, l’Allemagne et l’Italie. « Je suis resté une semaine à Rome quand elle devenue une ville ouverte. C’est mon meilleur souvenir », se rappelle le héros de guerre qui est devenu éventuellement propriétaire d’une boutique de produits cosmétiques sur la rue Sainte-Catherine à Montréal.

Denis Bourbonnais

Journaliste

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