Rester dans les cœurs des gens : la mission du Pacini de Vaudreuil | VIVA MÉDIA Skip to main content

Comme pour beaucoup de commerçants, Pacini Vaudreuil-Dorion a connu un arrêt brutal en mars dernier. Le restaurant reste ouvert malgré la pandémie et se démène pour être là pour sa population.

Photothèque

Patrick Madore, franchisé de la chaîne Pacini de Vaudreuil-Dorion, accueille habituellement des couples, des familles et des amis dans son restaurant de style italien. Tout est pensé pour se rapprocher le plus de l’Italie. Que ce soit dans les mets ou l’ambiance, tout est là afin que les clients passent une belle soirée.

« L’annonce de la fermeture de tous les commerces non essentiels au mois de mars a été très dure pour nous, affirme M. Madore. Cependant, tous les franchisés et le siège social ont vite repris la balle au bond pour se réinventer. »

Après une semaine de confinement, Pacini avait les bases d’un tout nouveau système de commande prêt à emporter. Celui-ci est accessible via l’internet et facilite grandement la vie des restaurants Pacini comme celui de Patrick Madore. Le Franchisé a même été dans les premiers Pacini à ouvrir de nouveau le restaurant pour des commandes prêt à emporter en avril.

 

Revoir son modèle d’affaire en pandémie

L’arrivée en force du take-out a changé beaucoup de choses pour les restaurateurs comme M. Madore. Il mentionne que dans une année normale, les commandes de prêt à emporter ne représentaient que 3 ou 4 % de son chiffre d’affaires. Quand les salles à manger ont été ouvertes de nouveau en juin, le take-out a grimpé jusqu’à 20 % du chiffre d’affaires.

« Il y a un changement important de mentalité chez les gens en ce moment, confie le franchisé Pacini. Les gens restent plus à la maison et optent pour les commandes prêtes à emporter. Cette situation va sûrement persister dans le temps et prendre quelques années à se résorber. »

La livraison a aussi pris une grande place dans le modèle d’affaires de Pacini. M. Madore affirme qu’il s’est entendu avec plusieurs compagnies de livraison comme Skip et Door Dash durant la pandémie pour diversifier le mode de livraison.

« La livraison faite par le restaurant est aussi accessible, affirme Patrick Madore. On voulait seulement plus de choix pour les consommateurs. C’est sûr que l’on encourage de prendre la livraison du restaurant, mais le choix doit être là. »

Depuis peu, Pacini Vaudreuil peut ouvrir sa petite boutique souvenir à l’entrée du magasin. Les gens peuvent y acheter des articles d’artisans locaux ainsi que des produits issus de la cuisine du restaurant comme des sauces ou des soupes.

« C’est encouragement de voir que l’on peut ouvrir notre petite boutique, explique l’entrepreneur. Les clients apprécient beaucoup et avec le temps des Fêtes ce sont de bonnes idées cadeaux. »

 

Pourquoi se donner tout ce mal?

Questionné sur les grands sacrifices qu’il fait depuis le début de la pandémie, M. Madore pense tout d’abord à ses employés et ses clients. Il met leurs besoins bien avant les siens, car ils sont essentiels.

« Je veux donner du travail à mes employés le plus possible, explique-t-il. Ils aident à faire vivre l’entreprise et il faut savoir redonner. »

Les clients sont aussi précieux pour Patrick Madore. Il pousse pour garder le take-out et la livraison en vie pour que Pacini reste dans le cœur des gens. Il ne veut pas que les gens oublient son restaurant.

Un autre grand sacrifice dû à la pandémie est l’endettement du commerce. Le franchisé confie qu’il s’endette en ce moment, mais pas à un rythme trop rapide pour lui. Il croit qu’il peut encore faire plaisir à ses clients pour quelques mois.

« Il faut être réaliste, lance-t-il. La livraison et les commandes prêt à emporter ne sont pas viables comme solution à long terme. Cependant, tant qu’il y aura les subventions pour employés et pour les loyers ainsi que pour les frais fixes je pourrais rester ouvert. »

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