Une formation sur les laboratoires clandestins | VIVA MÉDIA Skip to main content

Des pompiers de Rigaud, des Cèdres, de Saint-Lazare, de Hudson, et de Coteau-du-Lac ont eu droit à une formation théorique et pratique sur les laboratoires clandestins dispensée par la Gendarmerie royale du Canada.

(Photo Ville de Rigaud)

Cette formation, dispensée à 25 pompiers s’est déroulée le 23 mai dernier. On parle d’une formation d’une durée de 2 h 30,  qui peut faire une réelle différence puisqu’elle enseigne aux intervenants de première ligne à reconnaître les indices extérieurs et intérieurs d’un laboratoire illicite que ce soit dans un immeuble commercial ou résidentiel, un garage, une ferme, un entrepôt et même dans un coffre de voiture ou une remorque de camion, mais aussi les indicateurs des comportements d’exploitants, leurs stratégies, leurs visiteurs, et autres signes indicateurs notamment les odeurs, la présence ou non d’occupants, l’affichage dissuasif.

Les laboratoires clandestins présentent de grands dangers pour les exploitants, les personnes qui vivent à proximité et les premiers intervenants, notamment les premiers répondants et pompiers. Les produits utilisés sont hautement volatils et explosifs et les lieux peuvent être munis de pièges mortels pour protéger les installations, d’où l’importance pour les pompiers de reconnaître les signes qui pourraient leur permettre de moduler leurs interventions.

À propos de la formation

Cette formation a été rendue possible grâce à la collaboration du conseiller du district no. 6, Alain Lapointe. Rappelons que M. Lapointe a œuvré au sein de la GRC pour la section des enquêtes en démantèlements de laboratoires clandestins de drogues de synthèses de 2007 à 2013, démantèlements auxquels il a participé. À titre de responsable de l’équipement et de la formation spécialisée, il a aussi dispensé la formation en caserne pour les pompiers de Montréal et de Valleyfield notamment, et conçu les plans de la remorque pour les interventions de démantèlement dont la GRC se sert toujours à ce jour.

Steve Sauvé

Journaliste

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