Être concentrée devant son écran ou ses livres, mais sans professeur, ce n’est pas aussi simple que ça puisse avoir l’air. Les devoirs et les travaux ont repris. En fait, je trouve plus demandant de faire l’école à domicile que d’aller à l’école.
C’est rare que j’écrive cela et surtout que vous alliez lire cela dans un texte écrit par un adolescent, mais j’envie les élèves du primaire. Pas que j’aimerais être en 6e année. Simplement parce qu’ils vont à l’école.
Moi, l’école, je la fais à la maison. Quand le processus a commencé, nous n’étions pas très nombreux. La première journée, nous étions seulement 6. Ce nombre a augmenté considérablement. Je crois que nous sommes près de 20 en ce moment. Ce n’est pas pire pour des jeunes du 1er secondaire. En plus, comme les commerces sont rouverts, il y a plusieurs adolescents qui pourraient ne rien faire puisque leurs parents sont absents dans la journée. Mais, nous sommes là. Surprenant n’est-ce pas…
Il y a 2 options qui doivent être prises en considération. Premièrement, en faisant les travaux demandés, nous pouvons améliorer nos résultats scolaires. Deuxièmement, il n’y a rien d’autre à faire. Donc, aussi bien d’améliorer nos notes.
Mes journées ont vraiment changé depuis que l’école a repris de façon virtuelle. C’est terminé la grâce matinée. Mon père se fait un plaisir de me réveiller le matin vers 8 h 30. Il s’amuse à me dire « Es-tu prête pour une belle journée d’apprentissage scolaire? » Je déteste cette phrase. J’aimerais tellement mieux entendre : « Vite tu vas manquer l’autobus ». Je trouverais cela plus motivant.
Ce n’est pas facile de faire plusieurs heures de travaux scolaires de la maison. Les cours ont changé. Nous recevons des échéanciers et les travaux doivent être remis à temps. C’est vraiment plus simple d’avoir 4 périodes de cours par jours dans des locaux avec des enseignants. J’espère vraiment que la pandémie sera réglée cet été. Je n’aimerais pas commencer mon 2e secondaire de la maison. Je lève mon chapeau à ceux qui aiment faire l’école de la maison. Cependant, ce n’est pas pour moi. En plus, c’est vraiment difficile de copier sur mon voisin de pupitre. Car c’est mon père.
Je vais terminer avec ma phrase fétiche : PARTAGE L’INFO PAS LE VIRUS.
Camélia Sauvé
Collaboratrice spéciale