Les répercussions des pannes sur une entreprise de Saint-Lazare | VIVA MÉDIA Skip to main content

Samedi le 2 novembre, 7460 clients d’Hydro-Québec sont toujours privés d’électricité dans la région de Vaudreuil-Soulanges. Les résidents sont, pour la plupart, toujours dans le néant.

À Saint-Lazare, 3028 résidents n’ont toujours pas d’électricité. Danielle et Alain Millette sont des résidents sur la Cité-Des-Jeunes à Saint-Lazare. Ils ont constaté de nombreux dégâts, vendredi, à leur résidence, qui est une partie de leur source de revenus. En réalité, le sous-sol de Monsieur et Madame Millette est une école de danse.

Lorsqu’ils sont arrivés à leur domicile, vers 17h, vendredi, l’eau était montée à plus de 6 pouces du sol de ciment au sous-sol. Le plancher du studio n’a pas été épargné et les meubles de leur salle d’attente sont des pertes totales, selon le couple de Saint-Lazare.

 

Ce qui effraie Danielle Millette, c’est de savoir si les assurances couvriront les dégâts qui ont été causés par les pannes de courant. « J’ai contacté mes assurances, hier soir, après avoir installé mes deux génératrices, mais évidemment, personne ne peut venir avant lundi. On m’a dit qu’ils étaient débordés, mais moi, ce que je redoute, c’est qu’ils mettent ça sur le dos de la météo et qu’ils décident de ne pas couvrir les dommages de nos maisons et de nos commerces », explique madame Millette.

 

Danielle et Alain se comptent très chanceux de pouvoir aller se réchauffer à leur deuxième résidence, du côté de Rigaud, mais déplorent que personne n’ait encore rien entrepris après plus de 30h. « La ville de Saint-Lazare vient juste d’annoncer qu’elle va ouvrir la salle Sainte-Angélique, mais nous avions eu aucune nouvelle depuis que nous sommes dans cette situation. On était vraiment dans le néant! », ajoutent-ils.

 

Les dégâts, selon la Lazaroise, sont semblables à ceux causés lors de la crise du verglas et elle appréhende déjà le dénouement avec les assurances. « On revit la même chose qu’en 1998, on avait dû refaire le sous-sol et la maison au complet, affirme-t-elle. J’espère que cette fois, les assurances seront plus rapides, parce qu’à l’époque, la moisissure avait eu le temps de monter aux fenêtres tellement c’était long. Je n’ai pas envie de tout détruire les murs encore! »

 

D’un autre angle, le couple de Lazarois est plutôt inquiet pour son entreprise. Ne sachant pas quand la situation se réglera, il faut tout de même penser rapidement à une solution pour l’école de danse. « On va essayer de relocaliser nos cours ailleurs, mais c’est certain que les salles libres, à ce temps-ci de l’année, ça ne pleut pas. Il faut absolument que nous continuons notre session jusqu’à Noël, parce que quand tu arrêtes d’enseigner un mois, les clients ne reviennent plus après ».

VIVA média

Entreprise de presse et de communication

Laisser un commentaire