« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde. » – Nelson Mandela
Le 24 janvier est la « Journée internationale de l’éducation », nommée par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Le thème pour cette troisième édition est : Relancer et dynamiser l’éducation pour la génération Covid-19.
Tous les pays du monde s’unissent pour souligner cette journée spéciale. Un moment privilégié afin de se questionner sur le thème proposé et réfléchir à des solutions concrètes selon les réalités de chacun. (UNESCO.org)
Chez nous au Québec, si nous regardions quelques statistiques concernant nos jeunes du secondaire :
En 2018-2019, pour l’ensemble du Québec, le taux de diplomation et de qualification (1re à la 5e secondaire) se situe autour de 81,7 %, un taux calculé sur une période de sept ans. Une très bonne moyenne qu’il faut maintenir et même améliorer pour les années futures.
Un autre élément très positif, c’est que nous remarquons une constante augmentation du taux de réussite des épreuves ministérielles dans les cours de quatrième et cinquième secondaire pour l’ensemble du Québec. En effet, en juin 2018, le taux s’élevait à 90,9 %.
Sans compter que nos jeunes Québécois maintiennent une réputation d’excellence en lecture, en mathématiques et en sciences dans le Programme d’éducation internationale. En 2018, lors de l’évaluation comprenant 80 pays, en lecture, les élèves du Canada se classent 6e au monde après ceux de la Chine, de Singapour, du Macao, de Hong Kong et de l’Estonie. Le Québec, ex æquo avec la Colombie-Britannique, arrive en 3e position au pays, après l’Alberta et l’Ontario. En mathématiques, les élèves québécois ont un rendement supérieur à la moyenne des Canadiens et arrivent 5e. En sciences, les Québécois se situent en 7e position. (Ministère de l’Éducation)
Bien que cette enquête qui évalue le suivi des acquis comporte des limites telles que l’évaluation de l’aptitude des élèves à résoudre des problèmes de la vie quotidienne sans démonstration, absence de considération pour les facteurs sociétaux, il demeure que nos élèves peuvent être fières et fiers.
Est-ce que la situation actuelle influencera l’apprentissage de nos jeunes? Malgré tous les efforts que nous déployons, force est de constater que les trois grands axes de la mission de notre école québécoise : Instruire, socialiser, qualifier s’en trouvent bien affectés, particulièrement en ce qui a trait à la socialisation.
C’est donc un travail de collaboration qu’il faut poursuivre afin d’encourager nos jeunes à persévérer dans leur cheminement scolaire.
En terminant, nous nous devons de remercier chaleureusement l’engagement de tout le personnel : les directions, les enseignant(e)s, le personnel de soutien ainsi que les professionnels de l’éducation sans oublier l’apport inestimable des parents qui se dévouent pour offrir un milieu éducatif de qualité et sain pour nos jeunes.
Claire IsaBelle et l’équipe!
Collaboratrice spéciale
Députée de Huntingdon
Présidente de la Commission de l’économie et du travail