Le vélo : comment se reconnecter avec les plaisirs simples de la vie | VIVA MÉDIA Skip to main content

Depuis quelques semaines, les boutiques de vélos vivent probablement la meilleure période de leur vie. Pièces et accessoires, remise en état de la vieille bécane oubliée dans le cabanon depuis trois siècles et demi ou achat d’une nouvelle monture avec ou sans assistance électrique, souliers, vêtements, casques… C’est présentement la folie dans les commerces.

Véritable phénomène de société depuis quelques années tant sa popularité ne cesse de croître, la pratique du vélo avance de plusieurs coups de pédales d’un coup en 2020 en raison de la pandémie qui s’est invitée comme une intruse dans nos vies.

Et ce ne sont pas les cyclistes de longue date qui se plaindront de l’arrivée sur les routes de ce peloton de nouveaux adeptes. Rien de plus réjouissant que de croiser des consœurs et confrères de tous niveaux sur les routes ou sur les pistes cyclables. Et la vue de petites familles, chacun sur leur monture, est des plus réjouissantes. Et, espérons-le, plus de gens qui font du vélo c’est aussi plus d’automobilistes conciliants et respectueux sur les routes.

Gilles Besner

La pratique d’activités en groupe devenant plus compliquée et, avouons-le, moins tentante par les temps qui courent, plusieurs se tournent vers cette pratique toute simple et accessible qui nous reconnecte avec nos souvenirs et sensations de notre enfance ou de notre adolescence. Par curiosité, faites un petit test autour de vous et demandez qui se souvient du moment où il a appris à pédaler. Vous serez surpris de voir combien de gens se souviennent de ce moment.

À part nos parents, personne ne se souvient d’être passé de la marche à quatre pattes à la marche sur deux jambes, mais plusieurs se rappellent du moment où ils ont été capables de pédaler sur deux roues et même sur quel vélo et qui les accompagnait. Parce que pour nous tous qui avons été enfants, la maîtrise du vélo a été un moment marquant de contrôle et de liberté.

Des ballades relaxantes et contemplatives jusqu’aux sorties sportives et à la performance, la satisfaction reste la même pour tous les niveaux, celle d’éprouver encore ce sentiment de liberté, de bien-être, d’accomplissement.

La pratique du vélo à la particularité d’être un sport où l’on devient « addict » rapidement. C’est bien simple, plus on roule, plus on veut rouler. Si l’on fait 25 km une journée, on veut faire 30 km la fois suivante. Si l’on roule à 25 de moyenne une journée, on espère tenir 26.5 la fois suivante. Et l’envie de varier les parcours et de voir du paysage augmente avec l’usage.

Cet engouement peut s’expliquer de plusieurs façons. L’une d’elles est que le vélo est un sport qu’on dit « porté », c’est-à-dire que le poids du corps est moins un obstacle pour le corps que la course à pied par exemple. S’en suivent moins de blessures et moins de courbatures après une sortie. Les blessures aux articulations sont pratiquement inexistantes en vélo à condition d’avoir une position bien ajustée. Des douleurs au dos, aux genoux ou au cou s’expliquent presque toujours par une mauvaise position qu’il est facile, mais impératif, de corriger. Imaginez, des douleurs dans le bas du dos peuvent même s’expliquer par une selle mal adaptée à sa physionomie. En ce sens, la consultation d’un spécialiste en positionnement est une étape capitale à respecter avant de vous lancer sur les routes.

Vous avez envie de vous lancer sur les routes? Allez-y progressivement, sans brûler les étapes et au-delà du kilométrage hebdomadaire, calculez surtout les heures de selle qui sont un indicateur important. La vélocité du vent, la température, la topographie du parcours influencent grandement la vitesse moyenne et les efforts qu’on aura à fournir. Tenez-en compte dans la planification de vos sorties.

Gilles Besner
Collaboration spéciale Centre Multisports

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