Le cannabis s’empare du Future : le bâtiment désormais loué par C3 | VIVA MÉDIA Skip to main content

Dans un article du 8 mai 2018, VIVA média avait déjà investigué sur la possible implantation d’une compagnie en lien avec le cannabis. À l’époque, la légalisation n’était pas encore réalisée. Après un an et bien des démarches, C3 s’approche de son but.

En effet, la compagnie C3 est bel et bien locataire de l’édifice connu dans la région comme étant jadis le lieu de Future électronique. Ce bail locatif est un bail de 39 ans qui permet à cette jeune entreprise d’emménager, construire, rénover et utiliser les lieux de façon à permettre de développer leurs activités.

« En fait, C3 n’est pas une usine pour cultiver le cannabis, nous sommes une entreprise qui cherche à favoriser la recherche par rapport aux cannabis et aux possibles produits dérivés, affirme François Dionne Saint-Arnaud, chef du marketing pour C3. Nous avons un modèle d’affaires inclusif qui favorise l’accueil d’autres compagnies qui veulent aussi élire domicile dans nos bâtiments afin de développer à leur tour des produits dérivés. De fait, nous avons déjà établi un partenariat avec l’Université McGill qui viendra chez nous pour l’étude et les recherches sur le cannabis. »

Selon François, il est certain que le modèle d’affaires a été développé dans l’optique d’utiliser cette bâtisse trop longtemps laissée pour compte. Il y aura certainement de la culture sur place, cependant, l’endroit servira davantage au développement des produits dérivés, des produits sans fumé, pour les programmes de recherches, des conférences qui feront de ce lieu un pôle de sensibilisation et d’éducation. De fait, selon la loi canadienne, pour développer des produits dérivés, il faut un deuxième site, c’est-à-dire un lieu distinct de celui où est cultivé le cannabis. C3 établit son modèle d’affaires afin d’offrir ce deuxième site.

Les choses ne sont pas encore totalement terminées pour les démarches de C3. Ils sont dans le processus d’acquisition des licences (appelée phase zéro et en sont à leurs premières pousses). La semaine passée, toujours dans leurs démarches d’implantation, ils ont accueilli une soixantaine d’entreprises dans le milieu de l’alimentation afin de présenter des nouvelles possibilités pour la dimension comestible du cannabis et de favoriser des partenariats.

Nicola Di Narzo

Journaliste

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