Les autorités de santé publique et le gouvernement nous exhortent à pratiquer ce qu’elles ont décidé, de façon réfléchie, d’appeler la « distanciation sociale », qui nous renvoie aux mesures de réduction des contacts physiques (le 2 mètres entre personne) et collectifs (la fermeture des différents lieux publics). Tout le monde comprend que la distance « sociale » est le principal moyen de prendre part à la lutte contre la propagation du virus.
Bien que cette approche soit favorisée et recommandée par la santé publique, cette appellation m’embête depuis le début, car elle implique que nous devons prendre nos distances socialement alors que nous devrions seulement le faire physiquement. Cette appellation porte tellement à confusion, qu’il a fallu que le gouvernement sollicite plusieurs personnalités du monde artistique, pour faire des annonces de ne pas oublier vos proches, de les contacter une fois par jour, de sortir dehors, etc.
En effet, les gens ont besoin plus que tout de soutien et de liens sociaux, ils sont essentiels à notre santé mentale. Même l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui est aux premières lignes de la lutte contre la COVID-19, a identifié ces facteurs de protection pour la santé mentale, la solitude est néfaste pour notre santé! Je suis aussi d’avis que la « distanciation sociale » est une erreur d’appellation, les nombreuses directives visent les contacts physiques seulement, il faut être « ensemble » malgré la distance entre nous, la « distanciation physique » est beaucoup plus adéquate comme appellation.
Ainsi, le déconfinement est commencé, je vous invite à pratiquer les règles de base simple soit; le lavage des mains avec du savon (20 secondes), restez à 2 mètres physiquement des autres et si ce n’est pas possible, portez un protège visage.
Mise au point – Camps de jour
Le gouvernement a annoncé l’ouverture des camps de jour le 22 juin prochain avec des règles bien précises étant donné cette pandémie, tels des ratios moniteur/enfant et des mesures sanitaires. Ces directives nécessaires et imposées aux organisations occasionnent des frais supplémentaires afin de mettre en place ces services dédiés aux utilisateurs et leurs parents. Sachez, qu’il appartient à votre municipalité, votre camp de jour privé ou OBNL, de décider si les conditions lui permettent d’offrir ce service, lesquels prennent en considération plusieurs facteurs dont principalement le coût et le financement pour ce service de camps de jour.
Afin de permettre à plus de camps de jour d’offrir leurs services aux familles du Québec, tout comme les différents organismes et municipalités, j’ai demandé au gouvernement qu’une aide financière leur soit accordée.
Tous ensemble, nous ferons un petit bout de chemin pour permettre aux enfants et aux familles qui le désirent (c’est un choix) d’inscrire leurs enfants!
Marie-Claude Nichols
Collaboratrice spéciale
Députée de Vaudreuil