« La formule “Tous les chemins mènent à Rome” est bien connue. Amélie Maheu est la preuve qu’un profil atypique est loin d’être un frein pour faire avancer sa carrière. Il s’agit de faire son chemin, vers Rome, ou ailleurs. »
Photo L’Art de Capter – Josiane Farand
La conseillère en gestion de patrimoine est aussi l’expression même « relever de nouveaux défis ». Avant de faire le saut au Centre de services de Coteau-du-Lac de la Caisse Desjardins de Vaudreuil-Soulanges, Amélie a œuvré pendant 20 ans dans des postes administratifs du réseau scolaire. Elle s’était aussi attelée à compléter son baccalauréat en administration des affaires. Tout en élevant trois enfants!
« Je n’ai pas fait ça en trois, explique-t-elle, un sourire dans la voix. J’ai suivi un programme de formation continue où je suis partie du cégep jusqu’à l’obtention de mon bac. »
C’est avec beaucoup de persévérance et au bout de 12 ans qu’elle est récipiendaire de son diplôme en janvier 2021.
De nouvelles portes se sont ouvertes pour elle chez son ancien employeur dans les dernières années. Plus précisément, elle devient enseignante en formation professionnelle. C’est toutefois un type de poste qui lui offrait peu de stabilité.
« En obtenant mon diplôme, j’ai décidé de penser à moi. Je voulais travailler dans le monde de la finance, c’est un monde qui m’intéressait », confie Amélie.
Elle décide d’aller s’enquérir de ses options au Centre de services de Coteau-du-Lac. Comme la fortune sourit aux audacieux, un poste était disponible. La dynamique femme l’occupe depuis novembre 2021.
Rien n’arrive pour rien
Desjardins était loin d’être inconnu pour la professionnelle. Elle poursuit : « Pendant mes études, j’utilisais souvent l’approche innovante de Desjardins dans mes travaux. Ce n’est pas d’hier que j’admire cette culture d’entreprise. »
Elle est d’ailleurs liée personnellement au centre de services où elle travaille maintenant. En effet, ses parents sont des membres fondateurs de la Caisse populaire à Coteau-du-Lac. Elle souligne, au passage, que le succès de cette caisse est une grande source de fierté pour son père. Ça se comprend!
À titre de professionnelle accomplie, Amélie ne le cache pas, son employeur lui offrait l’occasion de faire exactement ce qui la passionne le plus. « Ce n’est pas un hasard si j’ai fait de l’enseignement, souligne-t-elle. J’adore avoir un contact direct et aider par le biais de la formation. C’est ce que je fais aujourd’hui tous les jours. Le contact avec les membres et la communauté est inscrit dans l’ADN de Desjardins, tout comme sa mission éducative. En prime, j’ai une stabilité d’emploi. »
Fierté au féminin
Bien qu’Amélie connaissait déjà très bien la culture entrepreneuriale de la coopérative, elle demeure soufflée par une de ses spécificités.
« On le sait, Desjardins est impliqué dans son milieu. Cet engagement est le même envers les employés. J’ai du mal à exprimer à quel point ça me rend fière. C’est une institution qui favorise l’avancement des talents, mais aussi, l’ambition féminine. Toute l’organisation croit en l’importance de faire une place aux femmes et de les intégrer. C’est un gain pour tout le monde. Nous sommes soutenues de nos collègues masculins. C’est motivant et c’est un puissant facteur pour nous aider à nous réaliser », exprime la conseillère en gestion de patrimoine.
Elle confie, de plus, que cette reconnaissance des femmes dans l’organisation offre un contexte propice à l’épanouissement des employé(e)s au profil atypique : « Desjardins embauche une personne pour ce qu’elle peut apporter et on nous donne les outils pour avancer au sein de l’organisation. »
Distinction coopérative
La fierté que ressent Amélie ne se limite pas à la sphère professionnelle. Pour elle, les actions de Desjardins sont intimement liées à ses valeurs. « Il ne se passe pas une semaine sans que je ne sois fière de travailler pour le Mouvement. Tout récemment, on donnait 100 000 $ en appui à l’Ukraine, affirme-t-elle avec émotion. C’est sans compter toutes les interventions de Desjardins dans la communauté. Pour les employés comme pour les membres, ça donne le sentiment que l’on a bien fait de choisir Desjardins puisqu’on sent que nous contribuons à quelque chose de plus grand que nous chaque jour. »
Elle rappelle au passage que cette distinction coopérative n’est pas quelque chose de récent pour attirer les membres : ça fait partie de la genèse de la Caisse.
« C’est rare pour un travailleur de pouvoir travailler exactement là où il le souhaite. C’est encore plus rare pour un employé d’être fier au quotidien de son employeur et de savoir que nos valeurs sont partagées. C’est porteur de vivre pleinement la même mission », conclut Amélie. Il n’y a pas à dire, elle a trouvé sa voie.
Christopher Chartier-Jacques