Des camionneurs d’ici à Ottawa | VIVA MÉDIA Skip to main content

Participante à la manifestation des camionneurs, Louise Jodoin dit être tannée des mesures sanitaires. La résidente de Les Coteaux se dit prête à remonter à Ottawa avec son camion dans les prochains jours afin de revendiquer son droit à la liberté.

Louise Jodoin et son conjoint devant le parlement d’Ottawa. (Photothèque)

Mme Jodoin n’est pas contre la vaccination. Elle avoue être doublement vaccinée. Cependant, elle souhaite dénoncer le fait que le gouvernement avait dit qu’avec un taux de vaccination de 75 %, que la vie reviendrait à la normale.

« Ça fait 2 ans que ça dure, dit Louise Jodoin. Nous sommes à plus de 90 % de la population qui est vaccinée et rien n’a changé. Les mesures sanitaires sont encore là. Ça n’a plus de sens. »

Mme Jodoin et son conjoint sont partis avec leur camion de Les Coteaux le vendredi 28 janvier. Le couple a fait un arrêt à Vankleek Hill pour dormir avec le reste du convoi avant de finalement prendre la route en direction d’Ottawa. « Nous étions tellement nombreux que le trajet a pris 5 h. Les policiers bloquaient les entrées d’Ottawa. Il y a énormément de camions sur place. J’ai discuté avec un policier et il m’a avoué qu’il ne s’attendait pas à vivre la fête du Canada en janvier. »

Des milliers de dollars en essence

Des camionneurs de partout au Canada se sont présentés à Ottawa afin de revendiquer. Ceci représente une somme considérable uniquement pour payer l’essence. « J’ai fait souvent le trajet Les Coteaux à Vancouver. On parle d’environ 5000 $ d’essence. C’est dispendieux. C’est pourquoi il y a eu une campagne de souscription. La problématique en ce moment, c’est que les policiers empêchent les camions de ravitaillement de passer. Présentement, ce sont les citoyens qui aident les camionneurs en transportant de l’essence dans des bidons. »

En raison de ses obligations professionnelles, Mme Jodoin et son conjoint sont de retour à Les Coteaux. Or, elle n’écarte pas la possibilité de repartir dans les prochains jours afin d’aller épauler les camionneurs toujours sur place.

Steve Sauvé

Journaliste

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