Nathalie Clermont, occupait un poste de technicienne en loisir de la Commission scolaire de la Vallée-des-Tisserands depuis plusieurs années. Elle a toutefois été congédiée de cette fonction après avoir envoyé volontairement une photo d’elle, les seins nus, à un élève de l’école secondaire où elle travaillait.
Nathalie Clermont a été congédiée par la CSVT pour avoir envoyé une photo d’elle les seins nus à un élève. Toutefois, elle siège toujours comme conseillère municipale du district 4 à Coteau-du-Lac. (Photothèque)
Si la situation est déjà particulière, il est impossible de passer sous silence le fait que Mme Clermont occupe également une fonction publique. Elle est conseillère municipale à la Ville de Coteau-du-Lac.
Dans un document du ministère du Travail de l’Emploi et de la Sécurité sociale, dans lequel le nom de Mme Clermont n’était pas inscrit, il est possible d’apprendre qu’elle avait demandé à l’élève de ne pas faire de capture d’écran de la photo afin de ne pas nuire à sa vie personnelle et professionnelle. Nathalie Clermont a tenté, sans succès, de faire révoquer son congédiement auprès de ministère
Le geste reproché à l’ancienne technicienne en loisir qui est désormais à l’emploi d’un important organisme caritatif s’est déroulé vers la fin de l’année scolaire 2017. Puisqu’il n’a pas été démontré que Nathalie Clermont était en position d’autorité envers l’étudiant qui était âgé de 17 ans, et que ce dernier n’a pas porté de plainte, aucune charge n’a été retenue par les autorités judiciaires.
En août 2016
Ce n’est pas la première fois que Nathalie Clermont fait les manchettes. En août 2016, elle avait dénoncé les propos que le maire alors en fonction à Coteau-du-Lac avait tenus à son endroit.
Elle avait alors dénoncé que le maire lui avait envoyé un courriel dans lequel il disait être attiré par sa beauté et qu’il aimerait beaucoup entrer en contact avec elle.
La mairesse de Coteau-du-Lac savait pour la raison du congédiement
Invitée à commenter, la mairesse de Coteau-du-Lac, Andrée Brosseau, explique qu’elle était au courant des événements impliquant la conseillère municipale.
« Je le savais, dit Mme Brosseau. Je sais qu’il n’y a pas d’accusation criminelle. Cependant, je vais avoir une rencontre avec ma directrice générale afin de savoir ce que nous ferons. »
Mme Clermont ne souhaite pas commenter
Du côté de Nathalie Clermont, la dame semble vouloir se faire silencieuse. Après des échanges de courriels, la conseillère municipale a voulu connaître la raison de la demande d’entrevue. Lorsqu’elle en a appris la nature, elle a cessé de répondre aux demandes.
