C’est une question d’équité | VIVA MÉDIA Skip to main content

C’est dans le cadre d’un rassemblement que plusieurs organisations syndicales et de la société civile ont joint leur voix pour souligner le lancement d’une pétition en ligne sur le site Web de l’Assemblée nationale du Québec réclamant une révision de la Loi sur l’équité salariale.

Parrainée par la députée de Québec solidaire, Christine Labrie (Sherbrooke), la députée du Parti Québécois, Méganne Perry Mélançon (Gaspé), et la députée du Parti libéral du Québec, Monique Sauvé (Fabre), la pétition vise à interpeller le gouvernement du Québec afin qu’il corrige les lacunes qui subsistent toujours en matière d’équité salariale malgré les lois en vigueur et les modifications législatives des dernières années. Parmi les revendications, la pétition réclame notamment de verser rétroactivement tous les ajustements salariaux qui sont dus à la date de l’événement discriminatoire.

« Au Québec, près de 25 ans après l’adoption de la Loi sur l’équité salariale, les femmes font encore l’objet d’une discrimination systémique fondée sur le sexe. Avant la mise en vigueur de la Loi en 1997, l’écart salarial horaire moyen était de 15,8 %. Aujourd’hui, il demeure encore au-dessus de la barre des 10 %. Pour les femmes marginalisées, cet écart est encore plus grand. Cette situation est inadmissible. À ce rythme, devra-t-on attendre encore 40 ans avant que l’équité soit enfin devenue réalité? Le gouvernement doit rapidement corriger les inégalités qui subsistent. L’égalité entre les hommes et les femmes ne peut plus attendre! », ont mentionné les partenaires de l’opération.

Une campagne vidéo sur les réseaux sociaux

Le lancement de la pétition fut également l’occasion de dévoiler de courtes capsules vidéo qui abordent de front la question de l’équité salariale. Elles mettent en vedette Marie Turgeon, Sophie Prégent et Louise Richer. Diffusées sur les réseaux sociaux des organisations partenaires prenant part à l’opération, ces capsules invitent les citoyens à signer la pétition afin que le gouvernement du Québec corrige les inégalités salariales qui subsistent.

Steve Sauvé

Journaliste

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