Brouhaha à la SPCA de l'Ouest | VIVA MÉDIA Skip to main content

Une situation particulière s’est produite au bureau de la SPCA de l’Ouest, le 26 février dernier.

Photo: Facebook

Julie Mainardi et Harold Lapierre ont adopté un mastiff, quelque temps avant Noël. Le couple s’est rapidement retrouvé devant un choix difficile. Marley, une jeune femelle de quelques mois, s’est retrouvée malade à quelques jours des Fêtes. Puis, le jour de Noël, son état s’est empiré. Madame Mainardi l’a emmené à l’hôpital vétérinaire pour des soins d’urgence.

On lui a dit que le chiot ne survivrait probablement pas la nuit. Deux options s’offraient alors à elle : l’euthanasie, ou un traitement de plusieurs milliers de dollars. Puisqu’elle n’en avait pas les moyens et qu’elle tenait à sauver la vie de son chiot, le vétérinaire a suggéré à Madame Mainardi de trouver un organisme qui recueille les animaux et qui accepterait de payer le traitement. La SPCA de l’Ouest, à Vaudreuil-Dorion, a accepté.

Le 25 février dernier, la SPCA de l’Ouest a annoncé que Marley était disponible pour l’adoption. L’organisme invitait les gens intéressés à se présenter à leur bureau dès 10 h le lendemain matin. Les Lapierre-Mainardi étaient les premiers en ligne pour tenter d’adopter leur chien. Ils affirment avoir tenté de trouver un arrangement avec la SPCA afin de rembourser les coûts et récupérer leur chien, sans succès.

Dans un reportage diffusé sur les ondes de la CBC, Monsieur Lapierre explique qu’au moment de partir, après avoir rempli les papiers d’adoption, il s’est approché du directeur de la SPCA de l’Ouest, et lui aurait dit que « Ce serait dans son meilleur intérêt de nous redonner notre chien ». Se sentant menacé, le directeur, Rémi Brazeau, a appelé la police. Ceux-ci sont arrivés peu après et ont arrêté Monsieur Lapierre.

Le Journal a tenté d’obtenir la version des faits du directeur de la SPCA de L’Ouest. Au moment de mettre sous presse, il ne nous avait toujours pas rappelé. Sur sa page Facebook, l’organisme annonçait, le 28 février dernier, que Marley avait trouvé une nouvelle famille.

Mona Rochon

Journaliste

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