Si la crise a confirmé une chose, c’est que le Québec est riche de ses travailleurs.
Évidemment, on pense en premier lieu et avec raison aux travailleurs du réseau de la santé. Pour la toute première séance du nouveau Parlement hybride à la Chambre des communes, j’ai eu le privilège de m’exprimer publiquement pour remercier ces femmes et ces hommes qui se dévouent à tous les niveaux, à tous les services, dans notre CISSS-Montérégie-Ouest.
Mais je pense également à ces parents qui ont été contraints d’adopter le télétravail rapidement. La chambre devient parfois notre bureau et les enfants, nos collègues. Un peu partout sur le territoire, on a donc adapté du mieux qu’on pouvait nos espaces de travail, et ce, malgré un réseau Internet souvent déficient. Je l’ai déjà dit, mais il vaut la peine de le répéter : l’Internet haute vitesse est un service essentiel et le Bloc Québécois continue de talonner le gouvernement fédéral pour en faire une réelle priorité.
Je pense aux entrepreneurs qui créent habituellement leur propre travail et dont la résilience et la créativité ont été mises à dure épreuve. D’abord, pour être capable de rassurer et guider leurs employés. Puis, pour permettre la survie de leur entreprise à s’adaptant aux mesures sanitaires et en manœuvrant au travers des mesures gouvernementales.
Je pense aux anciens travailleurs, maintenant retraités, qui sont loin de tous avoir un bas de laine suffisant pour vivre dignement. C’était vrai avant la pandémie, ce l’est encore plus aujourd’hui. La maigre bonification promise par le fédéral arrivera seulement dans la semaine du 6 juillet, alors que la pandémie a commencé en mars. Je trouve, bien sincèrement, que ça commence à manquer de respect envers nos aînés.
Je pense aux jeunes de 15 à 30 ans, qu’ils soient étudiants ou non. Ils pourront décrocher un emploi dans les quelque 138 postes actuellement confirmés localement à travers le programme Emploi d’été Canada. Mon bureau approuvera à terme près de 715 000 $ en subvention directe aux entreprises et aux organismes qui vont embaucher des jeunes.
Nous nous sommes assuré que ces emplois soient très variés, aux quatre coins de Salaberry-Suroît et qu’ils permettent aux jeunes d’acquérir une expérience de travail significative. De l’animation dans les camps de jour ou dans les activités de loisir, du travail auprès de petits producteurs agricoles et certaines entreprises en démarrage, de l’expérience dans les sites touristiques et les organismes communautaires et d’économie sociale offrant des services essentiels.
La force de nos travailleurs est significative et mérite toute notre appui, notre reconnaissance.
Claude DeBellefeuille
Collaboratrice spéciale
Députée de Salaberry-Suroît