Je débute avec une phrase de notre premier ministre qui disait la semaine dernière : « Je vous ai appris le confinement et je dois maintenant vous apprendre à faire le déconfinement! » Ça reste que c’est maintenant vrai, il faut affronter l’extérieur avec plusieurs mesures à conserver. C’est au courant de cette semaine que nous saurons ces fameuses règles de distanciation. II faut réapprendre à vivre à nouveau, à côtoyer des gens et surtout à espérer de ne pas contracter ce foutu virus.
Circuler s’il vous plaît…
Les autorités nous parlent de faire circuler le virus? Qu’est-ce que ça veut dire? Quelle compréhension a la population devant tant d’incertitude? Vous savez, j’aime mon travail, à froid, j’ai hâte de retourner travailler, voir les élèves, mes collègues et retrouver une certaine routine. Ce retour aux sources est attendu, mais à quel prix? Je pense que tout comme moi, vous avez vos propres incertitudes. En tant que parent, vous devez vous montrer conciliants, ne pas trop montrer vos peurs et vos angoisses. Il ne faut pas oublier qu’au travers les nombreuses heures passées devant les écrans, votre enfant vous regarde et vous observe, vous êtes le modèle qui forgera leur future action.
Annie Lavoie
Et les élèves dans tout ça!
Les élèves, eux, ont plutôt hâte de retourner à l’école, ils s’ennuient pour vrai! Je continue de faire des appels à la maison pour savoir comment se portent nos super élèves et plusieurs me disent qu’ils veulent réussir leur année scolaire malgré toute la situation actuelle.
Je suis fière d’eux, car plusieurs font les travaux scolaires et les parents semblent contents d’avoir un lien direct avec les enseignants. Je peux aussi ajouter que les enseignants sont vraiment contents également d’avoir pu se rendre disponibles pour leurs élèves. Je félicite les parents qui ont su relever ce grand défi du confinement. Les élèves ont l’air d’être bien, ils sont joyeux au téléphone et vous savez quoi, certains élèves m’ont même dit qu’ils ont eu beaucoup de plaisir avec leurs parents!
Finalement, les autorités nous disent qu’il faut défaire les barrières entre nous et les autres, mais tout de suite après, ils nous disent de ne pas y aller trop vite! Est-ce que vous envoyez vos enfants à l’école, malgré qu’elle ne sera pas obligatoire? Pendant ce temps, vos craintes, elles, seront toujours là. Je pense qu’il faut y voir une petite lueur d’espoir. La voyez-vous cette petite lueur? À bientôt.
Annie Lavoie
Collaboratrice spéciale
Technicienne en éducation spécialisée
