À quelques jours de la rentrée parlementaire, la cheffe de l’opposition officielle et porte-parole responsable de la Charte des régions, Dominique Anglade, était de passage dans la circonscription de Vaudreuil afin de rencontrer des organismes et pour s’entretenir avec des agriculteurs sur les enjeux dans le domaine.
Dominique Anglade a profité de sa visite à la ressource Une histoire de chevaux pour parler de l’importance des organismes communautaires et des enjeux en agriculture. (Photo Steve Sauvé)
C’est en compagnie de la députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, que Mme Anglade a visité le refuge Une histoire de chevaux, situé sur le chemin Murphy à Vaudreuil-Dorion, le mardi 8 septembre. En plus de profiter d’une visite guidée de l’endroit, la cheffe du Parti libéral du Québec a profité de l’occasion pour discuter des enjeux que vivent les agriculteurs.
« Le manque de main-d’œuvre et de relève sont des problématiques auxquelles les agriculteurs font face, dit Dominique Anglade. Il y a énormément de détresse. Les dernières années n’ont pas été faciles pour les agriculteurs. »
Comme en témoigne un récent reportage diffusé sur les ondes de Canal D et intitulé « La détresse au bout du rang », Dominique Anglade indique qu’il est primordial que le gouvernement vienne en aide aux agriculteurs avant qu’il ne soit trop tard. D’ailleurs, la cheffe du Parti libéral du Québec mentionne qu’elle aura sous peu une rencontre avec Stéphane Gendron, concepteur du reportage.
« Le secteur de l’agroalimentaire est le plus important secteur au Québec, souligne Mme Anglade. Il est important que nous nous questionnions à savoir quel Québec nous voulons. Il y a également une agriculture innovante qui est possible, mais là aussi, le gouvernement doit répondre présent. Si les agriculteurs souhaitent produire de façon biologique, il y a des sommes qui s’y rattachent et des investissements à faire. »
Un des points qu’il est impossible de passer sous silence est que des terres agricoles sont dézonées afin de faire place à de la construction. Dominique Anglade croit qu’il est primordial de penser à l’avenir. « Il faut regarder plus loin, dit-elle. Il faut sauver les bonnes terres. Nous tentons vraiment de venir en aide aux agriculteurs. L’agriculture, c’est notre garde-manger et il faut en prendre soin. »