Une autre semaine qui débute et toujours en confinement. Pour ma part, cette semaine, j’ai trouvé ça difficile, je m’ennuie de ma mère! Des souvenirs des grandes rencontres familiales où jeune, mes frères et moi, écoutions les films de circonstances, étendus dans le salon avec nos couvertures, coussins et prenions toute la place. Cette année, aucune rencontre familiale… triste!
De la latitude qu’est-ce que c’est ça?
Ce qui m’amène à dire que le lien que vous avez avec vos enfants jeunes va s’épanouir au cours des années qui suivront dans la mesure que vous continuez de les accepter tels qu’ils sont, respecter leurs choix qui vous semblent parfois un peu farfelus. Il faut laisser aux enfants une certaine latitude, un genre de marge de manœuvre. Avez-vous déjà été dans un parc avec vos enfants et remarqué d’autres parents être constamment au-devant de leurs enfants pour ne pas qu’ils tombent ou qu’ils se fassent mal? Alors, il arrive souvent que ces mêmes parents perdent patience, car leurs enfants ne sont pas capables de prendre les devants ou de prendre de l’autonomie. Sans penser que pendant leur tendre jeunesse les parents ont contrôlé (sans mal faire) leurs jeux d’enfants. Laissons aux enfants la possibilité de se faire mal, mais de se relever, la possibilité de se chicaner avec leurs amis, mais de se réconcilier… vous voyez le tableau! J’aimerais bien faire le jeu de mot que les parents devraient faire de la distanciation sociale avec leurs jeunes enfants. Pensez-y!
Comme je travaille dans le milieu scolaire, j’aimerais vous dire qu’il est important d’être présent auprès de vos enfants de la maternelle jusqu’au 5e secondaire. La différence est là, ne pensez pas que votre jeune qui change d’attitude en 6e année, que vous ne le reconnaissez pas, les conflits s’accumulent et laisse des traces dans votre relation. J’aimerais vous dire qu’il ne faut pas lâcher. Ce qui laisse le plus de traces dans la relation parent/enfant c’est souvent d’avoir laissé tomber. Ne vous laissez pas prendre au jeu par les paroles parfois très sévères à votre égard, car parfois la douleur est tellement grande qu’ils ne savent pas comment l’exprimer.
Les solutions!
En terminant, j’aimerais vous dire qu’il ne faut pas avoir peur de demander de l’aide. Sachez que l’école est là pour votre enfant, mais qu’elle est là pour vous également. Nous avons le désir de faire équipe avec vous donc de grâce, pour votre enfant, mais aussi pour vous, demandez de l’aide, demandez des conseils. Souvent vous faites la bonne chose, mais vous avez juste besoin d’un petit coup de pouce. Il faut travailler ensemble et faire équipe avec l’école est très important. À bientôt!
Annie Lavoie
Collaboratrice spéciale
Technicienne en éducation spécialisée