C’est le temps… oui, le temps est arrivé de nous mobiliser afin de faire entendre notre voix démocratique et de se préparer à aller voter. Les partis sont tout aussi nombreux que les promesses électorales, les slogans commencent déjà à faire siler mes oreilles encore trop naïves et crédules et ma raison se laisse difficilement convaincre par des discours dignes des plus grands gourous du marketing de ce monde!
« Wouhou! » Vous saisissez mon enthousiasme? Un enthousiasme blasé de voir les cris citoyens demeurés sans échos et les injustices se perpétuer à coup d’images de perfection et de promesses vides de sens et de motivations. Par contre, je vous avoue humblement que je vais quand même voter. Je mobilise mon être démotivé par le cirque politique pour aller mettre mon « x » sur la case de mon choix… oui, parce que malgré tout, je fais un choix et je le fais éclairé non pas par mon voisin ou par mon meilleur ami, mais par mes lectures et mon analyse personnelles des discours et des débats. Je suis loin d’être un érudit de la politique, mais je crois dur comme fer que nous sommes chanceux de vivre dans une démocratie qui nous donne une liberté que certains rêvent d’obtenir à coups de fouets et de lapidations.
J’observe, encore trop distant, les interventions de Greta Thunberg qui fait l’école buissonnière, pour défendre notre planète… OK… j’avoue que j’en ai marre du « politically correct »! Disons les vraies choses, cette jeune de 16 ans « foxe » l’école avec l’audace d’une révolutionnaire guevarriène pour faire entendre un cri du cœur qui me déchire les entrailles : « Je ne devrais pas être là, je devrais être à l’école, de l’autre côté de l’océan, lance la jeune Suédoise. Comment osez-vous? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses. Mais les jeunes commencent à comprendre votre trahison. Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis : nous ne vous pardonnerons jamais. »
Mais bon… je disais que je l’observe avec une certaine distance, mais aussi avec une certaine envie! Elle a beau se faire insulter et se faire traiter d’autiste, elle continue à véhiculer son message avec la conviction que malgré son jeune âge, elle finira par trouver écho quelque part… si ce n’est au moins dans le cœur des gens qui écoutent les nouvelles.
Quand je regarde son audace, je me mets à rêver d’un monde où les gens trouvent le temps d’aller voter et où les choix se font à coup d’évaluation et d’attentes… un monde où le chialage devient mobilisation et où les regrets deviennent un levier pour tendre ensemble vers un monde meilleur.
Bon… je ne me présente pas en politique, mais j’ose rêver que certains se présentent pour les bonnes raisons. Vous suivez ça vous?