C’est une pause de santé mentale pour moi cette semaine. Je prends quelques jours pour recharger mes batteries qui dois-je l’avouer ont besoins d’un sérieux et important « BOOST ». Depuis la mi-mars, j’ai l’impression de courir un marathon perpétuel… mais si je veux être honnête avec moi-même, c’est plus qu’une impression, mais bien un fait! Comme plusieurs d’entre vous, les heures et les jours se sont succédé à une vitesse quasi infernale, naviguant ainsi en eaux inconnues et troubles depuis les derniers mois. Comme tous les entrepreneurs que je connais, mettre des efforts et des heures n’est jamais un problème, surtout quand on est passionné par ce que l’on fait et qu’on la nette impression d’accomplir notre mission, d’être sur notre « X ».
Quand je regarde en arrière et revisite les derniers mois, j’ai une pensée pour plusieurs de ces entrepreneurs qui ont dû faire face aux mêmes défis que moi, mais chacun de leur côté, chacun à leur façon. À Mathieu, Jonathan, Brigitte, Vincent, Marie, Richard, Pierre-Paul, Nathalie, Patrick, Jean-François, André, Ronald, je nous souhaite que les prochains mois soient plus doux… Je nous souhaite de retrouver un niveau de stress plus normal… un retour à la normalité le plus rapidement possible. Vous savez, je vous admire de gérer vos entreprises contre vents et marées et avec fierté.
Marie-Andrée Prévost
Malgré toutes nos bonnes intentions et nos efforts, on est conscient comme entrepreneur (et surtout en ce moment) qu’on n’a pas le contrôle sur grand-chose… Effectivement, à l’heure où j’écris ces lignes, c’est l’ensemble de la Montérégie qui passera au ROUGE vendredi. Je sais que de passer au rouge encore une fois aura des conséquences importantes pour plusieurs entreprises. On vient de repartir sur un nouveau cycle de stress et d’incertitude qui, on le sait tous, affectera la santé mentale et financière des gens. Ce même stress s’ajoute malheureusement au « trauma collectif » du printemps. Trauma qui a laissé assurément des morts, mais aussi des humains seuls, isolés et inquiets. Trauma qui a causé des conflits, des séparations, des divorces. Trauma qui a laissé une pression financière sur des familles. Trauma qui a exacerbé les tensions chez les enfants. Trauma qui a fait bondir les demandes d’aide alimentaire de 23 % dans notre région. Pour moi, tous ces traumas sont malheureusement le prix que nous acceptons de payer collectivement pour « sauver un système de santé », car oui on ne veut pas l’entendre, mais M. Legault l’a clairement exprimé la semaine dernière : « Nous devons sauver notre système de santé ». Mais pourquoi semblons-nous sacrifier tout le reste sans même nous poser des questions? Si vous avez la réponse ou si vous avez simplement envie de vous exprimer, écrivez-moi! Sur ces mots, je vous souhaite de garder courage pour la suite…
Marie-Andrée Prévost
Propriétaire éditrice
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