Faire la lumière… | VIVA MÉDIA Skip to main content

Encore une semaine de passée et de l’action à profusion. Chaque semaine, lorsque je prends la plume et que vient le temps de choisir mon sujet, je me retrouve en plein dilemme… Les options sont toujours nombreuses et mon hésitation n’en est que chaque fois grandissante. J’ai souvent l’impression que de m’arrêter sur un sujet en particulier en occulte, par ailleurs, un autre qui mériterait tout autant que je m’y attarde…

Une enquête publique demandée

La semaine dernière, la coroner en chef du Québec, Mme Pascale Descary, demandait qu’une vaste enquête publique soit déclenchée afin de faire la lumière sur certains décès de la COVID-19 survenus en CHSLD, résidence privée ou dans un autre milieu de vie pour personnes vulnérables. Cette enquête, selon la
coroner, ne couvrirait ainsi que les décès entre le 12 mars et le 1er mai.

Marie-Andrée Prévost

Bien honnêtement, j’accueille très favorablement cette nouvelle, mais je ne peux m’empêcher de me dire qu’il manque un bout très important à ce mandat, à cette éventuelle enquête publique : quelles sont les véritables causes de décès de ces personnes? Ce n’est plus un secret de polichinelle le fait que dès qu’il y a un doute, la cause COVID-19 fût inscrite comme cause de décès. M. Harruda ne s’en cache pas. Alors, comment pouvons-nous prétendre « éviter un même drame à l’avenir » si les statistiques à la base sont probablement erronées ou inexactes?

En regardant sur le site du coroner du Québec, voici un extrait de ce qu’on peut y trouver.

Qu’est-ce qu’un coroner?

Le coroner est un officier public (médecin, avocat ou notaire) nommé par le gouvernement et placé sous l’autorité du coroner en chef. Il intervient systématiquement dans les situations suivantes :

• lorsqu’un décès est survenu dans des circonstances violentes (accident, suicide, homicide), obscures ou à la suite de négligence;
• lorsque la cause d’un décès est inconnue;
• lorsque survient un décès dans un centre de réadaptation, dans un pénitencier ou un centre de détention, dans une unité d’encadrement intensif au sens de la Loi sur la protection de la jeunesse, dans un poste de police, dans une garderie, dans une famille d’accueil et sous garde dans un établissement de santé.

Son mandat est de répondre à cinq questions, mais dans le cas qui nous occupe, 2 questions m’interpellent :

• Quelles sont les causes probables du décès?
• Quelles sont les circonstances du décès?

Je le répète… je suis d’accord avec une enquête publique, mais… tant qu’à y aller, allons-y à fond!!! Faisons la VRAIE lumière sur les causes de décès, validons si tous étaient vraiment atteints, présumément atteints ou simplement décédés naturellement. Faut pas juste une « chasse aux sorcières » sur les soins dans les CHSLD et autres ressources où résident nos personnes âgées. Mais sommes-nous vraiment prêts à voir et entendre ce qui se passe?

Marie-Andrée Prévost
Propriétaire éditrice
maprevost@viva-media.ca

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