Les derniers jours ont été excessivement chargés côté actualité… Les jeunes ont amorcé une autre année scolaire loin de la normalité, un peu comme des animaux de cirque… Je sais que ces mots peuvent choquer, mais c’est exactement comment je vois la situation… Des enfants qui ont d’instinct besoin de bouger doivent « se tenir les fesses serrées », prévoir et réfréner leur envie de faire pipi (car ils ne peuvent y aller à leur guise), se passer d’eau, car les abreuvoirs ont été condamnés, jouer dans un espace attitré ou un enclos virtuel à la récré, demeurer avec leur groupe bulle pendant la classe, maintenir une distance de 2 mètres en attendant l’autobus, circuler selon un parcours orienté par des flèches, endurer leurs vêtements humides après s’être donné à 100 % au gym…
Tellement de règles et tellement peu de place pour que les enfants puissent être des enfants. Et tout ça, basé sur quoi? Et pourquoi? Pour éviter une 2e vague? Sérieusement, j’ai le cœur triste à voir comment les enfants auront à vivre selon une certaine discipline « militaire ». Je ne suis pas la seule à avoir constaté que la courbe du COVID-19 est plate, et ce, depuis plusieurs semaines… On continue à nous rabattre les oreilles avec la hausse du nombre de cas et les quelques morts par jour… Les États-Unis (que plusieurs aiment démoniser) ont même admis que de tous les décès attribués à la « COVID-19 » depuis le début de cette crise, seulement 6 % de ces décès étaient réellement dus au coronavirus… Ici, on peut facilement aspirer à la même logique… Alors, pourquoi s’acharner ou s’entêter dans cette folie? J’en ai aucune idée, mais mon expérience du terrain (je suis depuis longtemps quelqu’un de très impliquer dans plusieurs organismes et dossiers régionaux et provinciaux) m’a permis de constater que trop souvent, les décisions sont prises par ces gens du haut de leur tour d’ivoire qui fort malheureusement sont déconnectés du terrain et de la vraie vie… Mesdames, messieurs, je vous invite à venir vivre une journée dans les souliers de ces enfants et ces enseignants! Venez expérimenter les règles de prudence démesurées, l’aseptisation sanitaire et humaine du milieu de vie des enfants. Facile de produire des « beaux documents », mais les tester c’est une autre paire de manches…
Quand des milliers de citoyens se lèvent pour demander de la transparence, quand de plus en plus de médecins, scientifiques, politiciens remettent en question ces mesures excessives, et demandent des explications, n’est-ce pas le signe que les citoyens en ont plein leur casque? N’est-il pas temps de les écouter enfin?
Marie-Andrée Prévost
Propriétaire éditrice
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