C’est devant le bureau de la députée de Soulanges Maryline Picard que plusieurs dizaines de manifestants se sont regroupés pour manifester le mercredi 4 novembre.
Crédit photo : Mathis Denis
Les employés de soutien scolaire, membres du Syndicat du personnel de soutien des Trois-Lacs (SPSTL), sont venus manifester leur opposition à l’ajout des 3 journées pédagogiques supplémentaires annoncées par le ministre de l’Éducation Jean-François Roberge.
Les employés se disent fatigués par la pandémie et pour sa part le syndicat dénonce l’immobilisme du gouvernement quant à leur condition de travail.
« Les services de garde d’urgence, qui ont été mis en place rapidement durant la pandémie, ont beaucoup affecté nos membres, s’exclame Éric Vézina, président du SPSTL. En plus de tout cela, l’ajout des trois journées pédagogiques vient ajouter un poids supplémentaire sur les épaules des membres. »
Les employés de soutien doivent composer avec une charge de travail supplémentaire en pleine pénurie de main-d’œuvre. La préparation d’activités est cruciale pour une journée pédagogique, car en temps de pandémie, aucune activité en dehors de l’école n’est possible.
Conséquence directe des activités, la location de multiples salles pour respecter les bulles classes rend la tâche ardue pour les membres du SPSTL.
Manque de communication
M.Vézina se dit très déçu par l’absence de communication entre le gouvernement et le syndicat. Il ajoute que le ministre Roberge n’est jamais venu consulter les représentants syndicaux au sujet des journées pédagogiques. Le président du syndicat aurait aimé élaborer une stratégie avec le gouvernement provincial pour que les membres ne vivent pas de la détresse ou de l’épuisement.
« Nous avons demandé à rencontrer la députée Picard, mais elle est à Québec, affirme Mathieu Couture, vice-président de la SPSTL. De plus, ces attachés politiques, qui sont au bureau de comté en ce moment n’ont même pas voulu nous parler. »
Les employés de soutien sont présentement en renégociation de leur convention collective et selon eux, rien n’avance. M. Couture s’explique difficilement le manque de communication avec le gouvernement. Le fait que celui-ci n’ait pas parlé au SPSTL des trois journées pédagogiques supplémentaires en dit long sur ce qui est à venir avec la renégociation de la convention collective, selon M. Couture.
Les manifestants espèrent que leurs revendications seront entendues par les acteurs de la scène politique provinciale.